PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes progressent légèrement mardi après un quart d'heure de cotations alors qu'elles avaient ouvert en baisse à la suite de nouveaux signes de ralentissement économique en Chine et de la publication de résultats inférieurs aux attentes par Barclays (L:BARC).
À Paris, l'indice CAC 40 gagne 0,08% à 4.356,84 points vers 08h15 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,71% et le FTSE 0,13% à Londres.
L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro est en hausse de 0,19% et le FTSEurofirst 300 de 0,05%.
La Bourse de Tokyo a terminé en petite hausse alors que Wall Street a fini en baisse lundi, en partie pour des raisons techniques, l'indice Standard & Poor's-500 étant repassé sous sa moyenne mobile de 50 jours.
Les Bourses chinoises ont avancé plus franchement, l'indice CSI 300 des principales valeurs cotées à Shanghai et Shenzen ayant pris 1,85% et l'indice de la place de Shanghai 1,71%.
Les indices PMI officiels chinois pour le mois de février ont pourtant témoigné d'un septième mois consécutif de contraction de l'activité dans le secteur manufacturier de la deuxième économie mondiale et d'une croissance dans le secteur des services la plus faible depuis fin 2008.
La publication des indices PMI manufacturiers définitifs dans la zone euro, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis dans la journée permettra d'évaluer l'impact du ralentissement chinois sur ces économies.
Aux valeurs, Barclays, en chute de 5,7%, plus fort recul du FTSEurofirst 300, entraîne le secteur bancaire européen à la baisse. La banque britannique a annoncé mardi une contraction de 2% de son bénéfice imposable en 2015 et dévoilé un plan de simplification de ses activités et de réduction des coûts passant notamment par un retrait d'Afrique.
L'action London Stock Exchange prend en revanche près de 7% alors qu'Intercontinental Exchange (ICE) a dit envisager une contre-offre sur l'opérateur boursier britannique en vue de contrecarrer son projet de fusion avec Deutsche Börse.
Les cours du pétrole poursuivent leur timide remontée, le Brent se rapprochant des 37 dollars le baril, l'espoir d'une entente entre producteurs l'emportant sur les craintes liées au ralentissement chinois.
(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Véronique Tison)