La décrue du cours du brut était toujours de mise. Jeudi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août perdait encore 1,4% à 48,3 dollars, le WTI américain d'échéance juillet cédant 1,4% à 47,3 dollars.
Quid des dernières nouvelles fondamentales ? Les stocks commerciaux américains de pétrole brut ont reculé de 933.000 barils la semaine dernière, à 531,54 millions de barils, moins que la baisse de 2,26 millions de barils qu'attendaient en moyenne les analystes, rapporte ce matin un analyste parisien.
Autre statistique hebdomadaire américaine publiée par l'Energy Information Agency (EIA) et très suivie par les opérateurs, qui guettent les signes de rééquilibrage du marché : les extractions d'huile des Etats-Unis ont repris leur baisse la semaine passée en revenant de 8,745 à 8,716 millions de barils/jour. Soit leur plus bas niveau depuis le début du mois de septembre 2014.
Cependant, le brut baisse toujours et pourrait bien aligner ce soir sa 6e séance de retrait consécutive. Selon les analystes Matières premières de Commerzbank (DE:CBKG), il s'agirait de sa plus longue séquence baissière depuis février.
Pour les spécialistes, cette absence de réaction positive aux nouvelles haussières n'est rien d'autre 'qu'un signe de plus du changement d'état d'esprit des opérateurs du marché pétrolier', qui ne considèrent plus que racheter sur repli est une bonne affaire. Ce qui suggère que la baisse devrait continuer, selon Commerzbank.
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