Wall Street a limité la casse au cours de la dernière demi-heure car les écarts à la baisse ont longtemps atteint ou dépassé -1%.
Les indices US affichent au final des écarts s'étageant de -0,6% (Dow Jones et 'S&P') à -0,85% pour le Nasdaq et -1,35% pour le Russel-2000 (qui affichait -2% à mi-séance).
Le 'VIX' qui avait bondi de +22% vers 12,90 réduit de moitié sa flambée à +12,2% à 11,90 (contre 12,9 au plus haut).
Les opérateurs commencent à percevoir que l'excès de complaisance à l'égard d'un avenir que Donald Trump rend chaque jour plus incertain relevait d'une sorte d'hallucination collective.
Par ailleurs, si les profits des entreprises battent (comme toujours et de plus en plus largement des attentes délibérément minorées), les chiffres d'affaires affichaient leurs pires niveaux depuis 2010 au 4ème trimestre 2016.
Des signaux plus baissiers risquent de se matérialiser si Donald Trump ne calme pas le jeu sur de nombreux 'sujets sensibles'.
Le marché -et nombre de PDG des multinationales américaines- sont en train de mettre sous pression Donald Trump, qui a signé vendredi un décret interdisant l'entrée à tous les réfugiés, quelle que soit leur origine, pendant 120 jours (et de façon indéfinie pour les réfugiés syriens), ainsi qu'à tous les ressortissants de 7 pays à majorité musulmane et considérés comme des viviers terroristes par Washington, pendant 90 jours (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen).
Du côté des indicateurs, les revenus des ménages américains ont augmenté de 0,3% en rythme séquentiel le mois dernier, après +0,1% en décembre (chiffre révisé de 0,0%), les dépenses ont crû de 0,5%, après une hausse de 0,2%.
La confiance des consommateurs est également à son zénith, ce qui semble démontrer que l'euphorie -plus que la raison- gouverne les comportements depuis 2 mois.
Parmi les rares gagnants du jour, Citrix (NASDAQ:CTXS) grappillait +1%, Viacom +1,2%, Macy's +1,4%, Best Buy +1,7%.
Les décrets présidentiels mentionnés plus haut ont provoqué une lourde chute des compagnies aériennes (et si ce n'était qu'un début, et si d'autres restrictions survenaient, et si les USA devenaient moins attractifs pour des touristes musulmans du monde entier...): American Airlines décrochait de -4,4%, Delta Air Lines de -4,1%, United Continental (DE:CONG) de -3,6%...
L'aversion au risque a provoqué la chute des 'biotechs/pharmas' (Vertex (NASDAQ:VRTX) -4,4%, Incyte -2,9%, Amgen -1,7%) mais également de poids lourds emblématiques comme Intel (NASDAQ:INTC) -1,5%, Qualcomm (NASDAQ:QCOM) -1,3%, eBay -1%, Facebook (NASDAQ:FB) -0,9%.
Bien que le baril n'ait que légèrement reculé sur le NYMEX (-1% à 52,6$), de lourds dégagement ont pesé sur l'ensemble du secteur pétrolier (et sur les fournisseurs): Transocean -7,1%, Chesapeake (NYSE:CHK), Range Resources et Diamond Offshore -6,5%, Cabot Oil -5,7%, Marathon et Murphy Oil -5,3%, Conoco et Newfield -4%, Apache (NYSE:APA), Devon et Nal Oilwell -3,4%, Cimarex et Southwest Energy (NYSE:SWN) -3,1%, Halliburton -3%.
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les indices US affichent au final des écarts s'étageant de -0,6% (Dow Jones et 'S&P') à -0,85% pour le Nasdaq et -1,35% pour le Russel-2000 (qui affichait -2% à mi-séance).
Le 'VIX' qui avait bondi de +22% vers 12,90 réduit de moitié sa flambée à +12,2% à 11,90 (contre 12,9 au plus haut).
Les opérateurs commencent à percevoir que l'excès de complaisance à l'égard d'un avenir que Donald Trump rend chaque jour plus incertain relevait d'une sorte d'hallucination collective.
Par ailleurs, si les profits des entreprises battent (comme toujours et de plus en plus largement des attentes délibérément minorées), les chiffres d'affaires affichaient leurs pires niveaux depuis 2010 au 4ème trimestre 2016.
Des signaux plus baissiers risquent de se matérialiser si Donald Trump ne calme pas le jeu sur de nombreux 'sujets sensibles'.
Le marché -et nombre de PDG des multinationales américaines- sont en train de mettre sous pression Donald Trump, qui a signé vendredi un décret interdisant l'entrée à tous les réfugiés, quelle que soit leur origine, pendant 120 jours (et de façon indéfinie pour les réfugiés syriens), ainsi qu'à tous les ressortissants de 7 pays à majorité musulmane et considérés comme des viviers terroristes par Washington, pendant 90 jours (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen).
Du côté des indicateurs, les revenus des ménages américains ont augmenté de 0,3% en rythme séquentiel le mois dernier, après +0,1% en décembre (chiffre révisé de 0,0%), les dépenses ont crû de 0,5%, après une hausse de 0,2%.
La confiance des consommateurs est également à son zénith, ce qui semble démontrer que l'euphorie -plus que la raison- gouverne les comportements depuis 2 mois.
Parmi les rares gagnants du jour, Citrix (NASDAQ:CTXS) grappillait +1%, Viacom +1,2%, Macy's +1,4%, Best Buy +1,7%.
Les décrets présidentiels mentionnés plus haut ont provoqué une lourde chute des compagnies aériennes (et si ce n'était qu'un début, et si d'autres restrictions survenaient, et si les USA devenaient moins attractifs pour des touristes musulmans du monde entier...): American Airlines décrochait de -4,4%, Delta Air Lines de -4,1%, United Continental (DE:CONG) de -3,6%...
L'aversion au risque a provoqué la chute des 'biotechs/pharmas' (Vertex (NASDAQ:VRTX) -4,4%, Incyte -2,9%, Amgen -1,7%) mais également de poids lourds emblématiques comme Intel (NASDAQ:INTC) -1,5%, Qualcomm (NASDAQ:QCOM) -1,3%, eBay -1%, Facebook (NASDAQ:FB) -0,9%.
Bien que le baril n'ait que légèrement reculé sur le NYMEX (-1% à 52,6$), de lourds dégagement ont pesé sur l'ensemble du secteur pétrolier (et sur les fournisseurs): Transocean -7,1%, Chesapeake (NYSE:CHK), Range Resources et Diamond Offshore -6,5%, Cabot Oil -5,7%, Marathon et Murphy Oil -5,3%, Conoco et Newfield -4%, Apache (NYSE:APA), Devon et Nal Oilwell -3,4%, Cimarex et Southwest Energy (NYSE:SWN) -3,1%, Halliburton -3%.
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