La Bourse de Paris a terminé en très légère hausse jeudi (+0,11%), dans un marché qui a mis un terme à trois jours de baisse grâce à des indicateurs américains favorables, mais qui reste fragilisé par ses craintes sur la politique monétaire de la banque centrale américaine.
L'indice CAC 40 a pris 4,28 points à 3.797,98 points, dans un volume d'échanges modéré de 2,807 milliards d'euros. La veille, il avait perdu 0,44%.
Le marché parisien a débuté la séance en nette baisse dans la foulée de la chute de la Bourse de Tokyo, avant de reprendre des couleurs au fil de la journée, encouragé en particulier par des statistiques aux Etats-Unis.
"Les marchés ont été agréablement surpris par des chiffres américains mais restent fragiles en raison des questions qui se posent sur la Fed (Réserve fédérale américaine)", souligne Alexandre Baradez, analyste de Saxo Banque.
Outre-Atlantique, les ventes au détail ont poursuivi leur rebond en mai, dépassant nettement les attentes des analystes, alors que les nouvelles inscriptions au chômage ont reculé pour la troisième semaine consécutive.
Ces bonnes nouvelles n'ont pas dissipé les incertitudes qui entourent l'avenir de la politique monétaire de la Fed et qui taraudent les marchés depuis plusieurs semaines.
"Les marchés vont rester méfiants tant qu'il n'y aura pas de clarifications sur une réduction des rachats d'actifs de la Fed", prévient M. Baradez, alors que la banque centrale américaine se réunit la semaine prochaine.
Parmi les valeurs, Capgemini (+4,37% à 38,42 euros) a terminé en tête du CAC 40, dopée par une analyse positive de Barclays.
Plusieurs poids lourds de l'indice ont soutenu la tendance à l'image de GDF Suez (+1,02% à 15,41 euros), EDF (+2,60% à 18,36 euros), Carrefour (+2,51% à 21,40 euros) et BNP Paribas (+1,63% à 43,25 euros).
France Télécom a perdu 0,31% à 7,45 euros, toujours peu affecté par un éventuel changement à la tête du groupe après la mise en examen de son PDG Stéphane Richard.