Les marchés pétroliers demeuraient sans grand mouvement jeudi midi. A cette heure, le 'future' sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en octobre gagnait symboliquement 0,1% à 102,8 dollars, le WTI américain se tassant d'autant à 93,8 dollars.
Hier, l'Energy Information Agency a fait état d'une baisse plus forte que prévu des réserves commerciales de pétrole brut des Etats-Unis la semaine dernière (- 2 millions de barils, contre - 1,3 million attendus). En baisse de près d'un million d'unités, les stocks d'essence ont évolué conformément aux attentes.
Chez ANZ, on note que la baisse des stocks de brut outre-Atlantique n'est pas un sujet de tension pour les marchés : les analystes rapportent que selon certaines sources non identifiées, les réserves commerciales de pétrole des pays de l'OCDE ont augmenté d'environ 60 millions de baril durant les sept premiers mois de l'année 2014, alors que cette hausse s'était limitée à 4 millions de barils durant la même période en 2013.
Bref, les stocks disponibles sur le marché ne manquent pas, ce qui contribue à réduire les conséquences sur le prix des barils des facteurs de risque géopolitiques.
En outre, d'autres sources rapportent que l'OPEP, dont le membre principal reste l'Arabie saoudite, aurait augmenté sa production en août afin de pallier la quasi-disparition de l'offre de Libye, autre membre de l'OPEP de nouveau ravagé par des combats entre factions rivales.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.