La Bourse de Paris a terminé mercredi sur une nouvelle hausse (+1,61%), soutenue par un regain d'optimisme à la veille du Sommet européen de Bruxelles et dans un marché conforté par de premières publications trimestrielles bien orientées.
A la clôture, l'indice vedette a gagné 59,65 points à 3.754,60 points, dans un volume d'échanges de 3,5 milliards d'euros, poursuivant sur sa lancée de la veille et s'éloignant de son plus bas de l'année atteint mardi.
A la veille du Sommet européen de Bruxelles, de nombreux opérateurs "jouent le sauvetage de la Grèce", ce qui a permis aux banques de nettement progresser, a indiqué Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities.
Les propos de Angela Merkel, la chancelière allemande qui s'est montrée plus confiante que la veille sur cette réunion, ont également soutenu la cote tout comme les avancées pour résoudre le problème de la dette américaine.
Cela a permis de calmer les inquiétudes et aux investisseurs de continuer à se livrer à des achats à bon compte, a-t-on indiqué dans les salles de marché.
"Ca passe ou ça casse", résumait M. Marçais quant à la réunion de jeudi à Bruxelles.
Même si les publications des entreprises ne sont actuellement pas prioritaires pour influencer la direction du marché, elles ont aussi permis d'alimenter la remontée de la cote, a-t-il ajouté.
Dopées par la perspective d'une solution à la crise de la dette, les banques se sont littéralement envolées. Notamment Dexia qui s'est adjugé 8,62% pour terminer à 1,89 euro. La Société Générale a également réussi une belle performance (+5,14% à 36 euros), Crédit Agricole (+4,62% à 8,81 euros), BNP Paribas (+4,58% à 46,95 euros).
Parmi les valeurs bien orientées, on note Accor (+3,12% à 30,42 euros) qui a profité d'une bonne publication semestrielle et de perspectives encourageantes.
Safran a gagné 4,68% à 28,99 euros, après la décision de Boeing de remotoriser son moyen courrier qui sera équipé de moteurs Leap de CFM International, la coentreprise entre le français Safran et l'américain General Electric.
EADS a eu également le vent en poupe (+3,59% à 24,79 euros) après l'annonce par la compagnie américaine AMR d'une méga-commande avec 200 Boeing 737 et 260 Airbus A320.
Parmi les baisses, on note Edenred (-5,69% à 20,37 euros) dont le titre a été pénalisé par la vente d'un gros bloc de son capital (près de 8%) avec 18 millions de titres cédés.