🤑 Il n'y a pas plus abordable. Saisissez cette offre de -60 % pour le Black Friday avant qu'elle ne disparaisse...PROFITER DES SOLDES

Réindustrialisation: le gouvernement a attribué 20 aides pour 77 millions d'euros

Publié le 12/12/2011 18:30

A l'heure où les politiques vantent le "made in France", le gouvernement a attribué lundi huit nouvelles aides à la réindustrialisation, portant à 20 le total des entreprises, surtout des PME, soutenues pour relocaliser ou continuer à produire en France.

Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a souligné la "montée en puissance" du dispositif d'aide en place depuis un an et demi, à l'occasion d'une table ronde avec ses bénéficiaires à Bercy.

Le montant total déboursé par les pouvoirs publics, sous forme d'avances remboursables, se limite à 77 millions d'euros pour les 20 projets soutenus. Mais ceux-ci représentent 344 millions d'euros d'investissements, avec à la clé la création de 1.525 emplois en trois ans.

Trois autres entreprises devraient recevoir une aide "dans le mois qui vient" et dix projets supplémentaires "sont en train d'être étudiés", a indiqué M. Besson.

"Le fait de pouvoir bénéficier d'une aide à la réindustrialisation (ARI) a un véritable rôle d'entraînement" auprès des autres financeurs, a expliqué Joël Darnaud, directeur général délégué d'Oséo, qui verse les aides.

Pour Eric Launois, président de l'entreprise Ardenpal, qui fabrique des palettes de transport, l'aide reçue de 2,5 millions d'euros a "permis d'aller voir les banques avec plus de sérénité".

De son côté, Emmanuel Brochot, de la PME Valentin Traiteur, parle d'une "bouffée d'oxygène". Cela "nous a permis d'être un peu moins lié à nos partenaires financiers", a-t-il souligné.

"Aujourd'hui, la concurrence n'est pas sur la main-d'oeuvre, mais sur les financements", a résumé Jean-François Perrin, de l'entreprise MPO Energy, qui se diversifie dans les cellules photovoltaïques.

Thème de campagne

Plusieurs des industriels présents à Bercy ont expliqué maintenir de la production en France grâce à une forte automatisation.

L'idée de départ étudiée lors des Etats généraux de l'industrie était celle d'une prime à la relocalisation. Mais, à part quelques cas emblématiques, comme les opticiens Atol, le fabricant de ski Rossignol ou le groupe d'arts de la table Geneviève Lethu, le rapatriement de lignes de production délocalisées reste peu courant.

"Un quart des projets (bénéficiant d'une ARI, ndlr) se rapporte à la relocalisation", a précisé M. Besson.

Ces aides concernent donc finalement des investissements de plus de 5 millions d'euros, contribuant à la réindustrialisation de la France et créant au moins 25 emplois.

Les bénéficiaires sont des PME et des ETI (entreprises de taille intermédiaire), les critères, notamment de création d'emplois, étant élevés pour une TPE (très petite entreprise).

L'entreprise nordiste Meubles Demeyere, par exemple, a profité de la délocalisation vers la Pologne d'une usine d'une autre société de sa région. Les Meubles Demeyere ont alors racheté le site délaissé pour y installer une unité de fabrication de meubles en kit. Sur un investissement total de 28,8 millions d'euros, l'ARI reçue a été de 7 millions.

PDG d'Exagon Motors, entreprise de Bourgogne, Luc Marchetti s'est dit "convaincu que les Français regardent de plus en plus les produits fabriqués en France".

Selon une étude récente de l'Ifop, les Français sont prêts à payer plus cher pour du "made in France", mais guère plus que 10%.

La défense de la fabrication hexagonale s'annonce déjà comme un thème de la campagne présidentielle. Pour vanter le label Origine France Garantie, le président Nicolas Sarkozy se rend mardi en Haute-Savoie sur un site de Rossignol, qui a relocalisé en 2010 une partie de sa production de skis.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés