Investing.com - L'euro est tombé à son pire niveau en trois semaines face au dollar U.S. ce jeudi, la peur de l'imminence d'un défaut de paiement de la Grèce tirant les coûts des assurances sur les dettes du pays vers des sommets.
La paire EUR/USD est descendue jusqu'à 1.409 en fin de séance asiatique, son cours le plus bas depuis la 26 mai, puis s'est stabilisée vers 1.3128, perdant 0.35%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.4001, son plancher du 24 mai, et de rencontrer de la résistance à 1.445, son plafond de mercredi.
Vitor Constancio, vice-président de la Banque Centrale Européenne, a en effet déclaré mercredi que toute restructuration subie par le pays devrait tâcher d'éviter de pousser les taux jusqu'à un niveau qui le placerait dans l'incapacité de rembourser ses emprunts.
George Papandreou, son premier ministre, a quand à lui annoncé un remaniement gouvernemental mais refusé de démissionner, alors qu'à Athènes les manifestations contre l'austérité gagnaient en violence.
L'augmentation de incertitudes a vu la différence des dividendes entre les obligations gouvernementales grecques à 10 ans et leur équivalent allemand servant de référence s'envoler vers des sommets jamais vus depuis la mise en place de l'euro, tandis que la crainte d'une contamination entraînait un phénomène similaire avec leurs homologues du Portugal et de l'Irlande.
La monnaie unique a également perdu du terrain sur la livre sterling, l'EUR/GBP laissant échapper 0.16% pour chuter à 0.874.
Les autorités de la zone euro devraient faire connaître en cours de journée leur taux d'inflation des prix à la consommation, tandis que les Etats-Unis rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscription au chômage, et dévoileront des études sur le nombre des permis de construire accordés, celui des départs de chantiers et l'activité manufacturière.
La paire EUR/USD est descendue jusqu'à 1.409 en fin de séance asiatique, son cours le plus bas depuis la 26 mai, puis s'est stabilisée vers 1.3128, perdant 0.35%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.4001, son plancher du 24 mai, et de rencontrer de la résistance à 1.445, son plafond de mercredi.
Vitor Constancio, vice-président de la Banque Centrale Européenne, a en effet déclaré mercredi que toute restructuration subie par le pays devrait tâcher d'éviter de pousser les taux jusqu'à un niveau qui le placerait dans l'incapacité de rembourser ses emprunts.
George Papandreou, son premier ministre, a quand à lui annoncé un remaniement gouvernemental mais refusé de démissionner, alors qu'à Athènes les manifestations contre l'austérité gagnaient en violence.
L'augmentation de incertitudes a vu la différence des dividendes entre les obligations gouvernementales grecques à 10 ans et leur équivalent allemand servant de référence s'envoler vers des sommets jamais vus depuis la mise en place de l'euro, tandis que la crainte d'une contamination entraînait un phénomène similaire avec leurs homologues du Portugal et de l'Irlande.
La monnaie unique a également perdu du terrain sur la livre sterling, l'EUR/GBP laissant échapper 0.16% pour chuter à 0.874.
Les autorités de la zone euro devraient faire connaître en cours de journée leur taux d'inflation des prix à la consommation, tandis que les Etats-Unis rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscription au chômage, et dévoileront des études sur le nombre des permis de construire accordés, celui des départs de chantiers et l'activité manufacturière.