PARIS (Reuters) - La cour de cassation a confirmé mardi la condamnation de Jean-Marie Le Pen à 30.000 euros d'amende pour ses propos sur les chambres à gaz, qu'il a de nouveau qualifiées en 2015 de "détail" de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.
L'ex-président du Front national avait été reconnu coupable de contestation de crime contre l'humanité en première instance, en avril 2016, puis par la cour d'appel de Paris, en mars 2017
Jean-Marie Le Pen a déjà été condamné à plusieurs reprises par la justice française pour ses propos sur les chambres à gaz, qu'il a tenus pour la première fois en 1987.
Les multiples controverses déclenchées par ses propos sur la Guerre, peu compatibles avec la "dédiabolisation voulue par Marine Le Pen, ont entraîné son exclusion du FN en 2015 - il est cépendant resté président d'honneur du parti jusqu'à mars 2018.
(Simon Carraud, édité par Yves Clarisse)