Investing.com – La paire EUR/USD a grimpé hier, culminant à 1.0748 en fin d’après-midi, mais a ensuite entamé une correction, et évolue vers 1.0685 ce mardi matin, et rendant une poursuite de la hausse incertaine.
D’ailleurs, les récentes analyses de banques soulignent que bien que l’Euro pourrait encore progresser face au Dollar, le contexte reste pour l’instant assez incertain.
Les économistes d’UOB ont par exemple estimé qu’ « il est peu probable que la résistance majeure à 1,0800 soit menacée (il existe une résistance mineure à 1,0770) ».
Ils ont souligné que « le support se situe à 1,0690, et qu’un dépassement de 1,0660 suggérerait que la pression haussière actuelle s'est relâchée. »
À horizon 1-3 semaines, la banque s’attend « à ce que l'euro évolue entre 1,0560 et 1,0800 pour le moment », précisant qu’ « une hausse soutenue au-dessus de 1,0800 est peu probable. »
Les économistes d'Erste Group Research s'attendent eux-aussi à ce que la paire EUR/USD oscille autour de 1,08 à court terme, avant une plus forte hausse, face à un dollar qui faiblit.
« L'EUR/USD devrait donc rester dans un mouvement latéral volatil autour de 1,08 pour le moment » ont-ils écrit, ajoutant qu’ « à moyen terme, nous nous attendons à un lent affaiblissement du dollar, car les taux d'intérêt devraient commencer à baisser ici plus tôt que dans la zone euro ».
MUFG Bank affiche de son côté un avis plus positif, soulignant que "l'euro devrait continuer à se négocier à des niveaux plus élevés à court terme, soutenu par : i) les attentes optimistes concernant un nouveau resserrement de la politique de la BCE, ii) la diminution du risque d'un ralentissement plus marqué des économies de la zone euro alors que les prix du gaz naturel continuent de baisser, et ii) l'optimisme concernant la réouverture de la Chine."
En ce qui concerne la réunion de la BCE de cette semaine, la banque anticipe "un risque limité d'une surprise de politique dovish de la part de la BCE dans la semaine à venir qui pourrait déclencher une vente significative de l'euro étant donné la récente série de données plus fortes sur l'activité et l'inflation de base dans la zone euro."