Investing.com - L'euro a conclu au plus haut des neufs mois écoulés face au dollar U.S. grâce aux signes selon lesquels la crise de la dette de la région l'ayant adopté serait en train de s'apaiser, tandis que son adversaire caracolait à sa plus forte valeur en 22 mois par rapport au yen, qui subissait toujours l'attente de nouveaux accommodements de la part de la Banque du Japon.
La monnaie unique a en effet prolongé son ascension entamée jeudi, après que la Banque Centrale Européenne ait gardé un taux de base de 0.75% et prédit qu'une reprise économique progressive débuterait cette année, les réformes structurelles et ses propres actions dans la continuité.
Elle avait auparavant perdu des plumes, d'aucuns estimant que son président Mario Draghi aurait pu évoquer la possibilité de le rabaisser dans les mois à venir.
Le billet vert a donc atteint en fin de semaine un pic contre son homologue nippon, l'USD/JPY engrangeant 0.45% pour s'élever à 89.17 après que Tokyo ait donné son feu vert à des mesures stimulatrices d'urgence pour un total se montant à 117 milliards d'USD.
Le gouvernement du pays du soleil levant, avec le premier ministre sur le retour Shinzo Abe à sa tête, s'est aussi engagé à travailler de concert avec son autorité monétaire afin de mettre fin à la déflation et donner un coup de fouet à la croissance, laissant entrevoir des mesures plus agressives pour sa prise de de mois-ci.
La devise européenne n'avait pas non plus à rougir de la comparaison, confrontée à cet adversaire encerclé de toutes parts, l'EUR/JPY bondissant de 0.98% pour caracoler à 118.98, tout en se hissant à un sommet annuel dans sa lutte contre le franc suisse, l'EUR/CHF prenant 0.47% pour culminer à 1.2185.
Leur cousin des amériques n'avait guère fait cas de l'étude officielle montrant pour novembre une augmentation inattendue du déficit du commerce extérieur des Etats-Unis, se situant à 48.7 milliards d'USD, son volume le plus important depuis avril, les exportations gonflant de 1% pour atteindre 182.6 milliards d'USD et les importations s'envolant de 3.8% pour se retrouver à 231.3 milliards d'USD.
Il avait été signalé la veille par une autre que l'excédent de la balance commerciale chinoise avait progressé de manière inespérée en décembre, confortant ainsi les signaux positifs émis par la seconde économie mondiale, exportant 14.1% de plus et important 6% supplémentaires par rapport à l'année précédente.
Le discours que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, tiendra demain au sujet de la politique monétaire et de la relance après la crise financière sera au centre des débats, ainsi que les chiffres des ventes au détail effectuées le mois dernier dans le pays, qui seront dévoilés mardi.
Le produit intérieur brut du quatrième trimestre de la Chine et le niveau de sa production industrielles ne seront pas non plus à négliger.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 14 janvier
Les planes japonaises seront closes pour cause de congés, tandis que l'Australie publiera pour sa part une étude sur les publications d'offres d'emploi, donnant le pouls du marché du travail.
La zone euro ne sera pas en reste avec le volume de sa production industrielle, imitée par l'Italie.
La Banque du Canada diffusera son baromètre trimestriel des perspectives dans les affaires, précurseur de santé de l'économie.
Aux Etats-Unis, Ben Bernanke, chef de la Fed, prendra la parole devant l'université du Michigan, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que pourrait prendre la politique monétaire dans le futur.
La Nouvelle-Zélande conclura la soirée avec un rapport sur la cofiance dans lese affaires.
Mardi 15 janvier
La zone euro divulguera les chiffres officiels de son commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Le Royaume-Uni fera de même au sujet de son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que les acteurs de son secteur immobilier révèleront l'état des coûts des habitations, révélateur de la demande pour les logements.
Les Etats-Unis fourniront de leur côté leur volume de leurs ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, ainsi que l'évolution de leurs coûts de production, sans oublier un rapport sur l'activité manufacturière dans la région de New York et un inventaire des stocks des entreprises.
Mercredi 16 janvier
L'Australie rendra une étude concernant l'humeur des particuliers, préfigurant le niveau de leurs dépenses, ainsi que le nombre des ventes de véhicules neufs.
Le Japon ne sera pas en reste avec le volume des commandes de machines, reflétant la production à venir.
La zone euro fera de même avec son évolution des prix à la consommation, tandis que l'Allemagne procèdera à une émission d'obligations décennales, et que dans le reste de l'Europe, la Suisse dévoilera le volume de ses ventes au détail.
Les Etats-Unis concluront la journée avec leur inflation au détail, ainsi que production industrielle et le taux d'utilisation de leurs capacités, sans oublier l'inventaire des réserves pétrolières, alors que la Réserve Fédérale publiera son Livre Beige, analysant l'état de l'économie actuelle.
Jeudi 17 janvier
Le Japon fera connaître l'activité de son secteur tertiaire, signe de vigueur de son économie.
L'Australie fera de même avec les variations du nombre de ses demandeurs d'emploi et son taux de chômage, reflétant son état de santé économique, sans oublier un rapport sur l'inflation attendue.
le gouvernement helvète ne sera pas en reste avec son inflation des coûts de production, signe avant-coureur de celle au détail.
La Banque Centrale Européenne publiera son bulletin mensuel, rassemblant les informations utilisées par ses décideurs pour orienter leur prise de cap mensuelle.
Le gouvernement canadien rendra ensuite un rapport sur les investissements étrangers dans les titres sécurisés du pays, fortement liés à la popularité de sa monnaie.
Les Etats-Unis poursuivront avec le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que celui des lancements de constructions, sans oublier leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage et le volume officiel de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie.
La Nouvelle-Zélande diffusera dans la nuit l'évolution officielle de ses prix à la consommation.
Vendredi 18 janvier
La Chine révèlera son produit intérieur brut du quatrième trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de croissance, Pékin s'apprêtant aussi à divulguer les chiffres de la production industrielle, le volume des investissements et celui des ventes au détail.
Le Royaume-Uni fera aussi connaître les siennes, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Le Canada fera de même avec ses ventes manufacturière, préfigurant le niveau de son activité économique.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec le baromètre du moral des particuliers établi par l'université du Michigan, laissant présager de leurs dépenses futures.
La monnaie unique a en effet prolongé son ascension entamée jeudi, après que la Banque Centrale Européenne ait gardé un taux de base de 0.75% et prédit qu'une reprise économique progressive débuterait cette année, les réformes structurelles et ses propres actions dans la continuité.
Elle avait auparavant perdu des plumes, d'aucuns estimant que son président Mario Draghi aurait pu évoquer la possibilité de le rabaisser dans les mois à venir.
Le billet vert a donc atteint en fin de semaine un pic contre son homologue nippon, l'USD/JPY engrangeant 0.45% pour s'élever à 89.17 après que Tokyo ait donné son feu vert à des mesures stimulatrices d'urgence pour un total se montant à 117 milliards d'USD.
Le gouvernement du pays du soleil levant, avec le premier ministre sur le retour Shinzo Abe à sa tête, s'est aussi engagé à travailler de concert avec son autorité monétaire afin de mettre fin à la déflation et donner un coup de fouet à la croissance, laissant entrevoir des mesures plus agressives pour sa prise de de mois-ci.
La devise européenne n'avait pas non plus à rougir de la comparaison, confrontée à cet adversaire encerclé de toutes parts, l'EUR/JPY bondissant de 0.98% pour caracoler à 118.98, tout en se hissant à un sommet annuel dans sa lutte contre le franc suisse, l'EUR/CHF prenant 0.47% pour culminer à 1.2185.
Leur cousin des amériques n'avait guère fait cas de l'étude officielle montrant pour novembre une augmentation inattendue du déficit du commerce extérieur des Etats-Unis, se situant à 48.7 milliards d'USD, son volume le plus important depuis avril, les exportations gonflant de 1% pour atteindre 182.6 milliards d'USD et les importations s'envolant de 3.8% pour se retrouver à 231.3 milliards d'USD.
Il avait été signalé la veille par une autre que l'excédent de la balance commerciale chinoise avait progressé de manière inespérée en décembre, confortant ainsi les signaux positifs émis par la seconde économie mondiale, exportant 14.1% de plus et important 6% supplémentaires par rapport à l'année précédente.
Le discours que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, tiendra demain au sujet de la politique monétaire et de la relance après la crise financière sera au centre des débats, ainsi que les chiffres des ventes au détail effectuées le mois dernier dans le pays, qui seront dévoilés mardi.
Le produit intérieur brut du quatrième trimestre de la Chine et le niveau de sa production industrielles ne seront pas non plus à négliger.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 14 janvier
Les planes japonaises seront closes pour cause de congés, tandis que l'Australie publiera pour sa part une étude sur les publications d'offres d'emploi, donnant le pouls du marché du travail.
La zone euro ne sera pas en reste avec le volume de sa production industrielle, imitée par l'Italie.
La Banque du Canada diffusera son baromètre trimestriel des perspectives dans les affaires, précurseur de santé de l'économie.
Aux Etats-Unis, Ben Bernanke, chef de la Fed, prendra la parole devant l'université du Michigan, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que pourrait prendre la politique monétaire dans le futur.
La Nouvelle-Zélande conclura la soirée avec un rapport sur la cofiance dans lese affaires.
Mardi 15 janvier
La zone euro divulguera les chiffres officiels de son commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Le Royaume-Uni fera de même au sujet de son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que les acteurs de son secteur immobilier révèleront l'état des coûts des habitations, révélateur de la demande pour les logements.
Les Etats-Unis fourniront de leur côté leur volume de leurs ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, ainsi que l'évolution de leurs coûts de production, sans oublier un rapport sur l'activité manufacturière dans la région de New York et un inventaire des stocks des entreprises.
Mercredi 16 janvier
L'Australie rendra une étude concernant l'humeur des particuliers, préfigurant le niveau de leurs dépenses, ainsi que le nombre des ventes de véhicules neufs.
Le Japon ne sera pas en reste avec le volume des commandes de machines, reflétant la production à venir.
La zone euro fera de même avec son évolution des prix à la consommation, tandis que l'Allemagne procèdera à une émission d'obligations décennales, et que dans le reste de l'Europe, la Suisse dévoilera le volume de ses ventes au détail.
Les Etats-Unis concluront la journée avec leur inflation au détail, ainsi que production industrielle et le taux d'utilisation de leurs capacités, sans oublier l'inventaire des réserves pétrolières, alors que la Réserve Fédérale publiera son Livre Beige, analysant l'état de l'économie actuelle.
Jeudi 17 janvier
Le Japon fera connaître l'activité de son secteur tertiaire, signe de vigueur de son économie.
L'Australie fera de même avec les variations du nombre de ses demandeurs d'emploi et son taux de chômage, reflétant son état de santé économique, sans oublier un rapport sur l'inflation attendue.
le gouvernement helvète ne sera pas en reste avec son inflation des coûts de production, signe avant-coureur de celle au détail.
La Banque Centrale Européenne publiera son bulletin mensuel, rassemblant les informations utilisées par ses décideurs pour orienter leur prise de cap mensuelle.
Le gouvernement canadien rendra ensuite un rapport sur les investissements étrangers dans les titres sécurisés du pays, fortement liés à la popularité de sa monnaie.
Les Etats-Unis poursuivront avec le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que celui des lancements de constructions, sans oublier leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage et le volume officiel de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie.
La Nouvelle-Zélande diffusera dans la nuit l'évolution officielle de ses prix à la consommation.
Vendredi 18 janvier
La Chine révèlera son produit intérieur brut du quatrième trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de croissance, Pékin s'apprêtant aussi à divulguer les chiffres de la production industrielle, le volume des investissements et celui des ventes au détail.
Le Royaume-Uni fera aussi connaître les siennes, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Le Canada fera de même avec ses ventes manufacturière, préfigurant le niveau de son activité économique.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec le baromètre du moral des particuliers établi par l'université du Michigan, laissant présager de leurs dépenses futures.