Le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait demeurer stable au troisième trimestre 2009, selon une première estimation publiée lundi par la Banque de France (BdF).
La Banque de France avait annoncé en juillet tabler sur un recul de 0,4% du PIB au deuxième trimestre.
L'Institut national de la Statistique (Insee) doit publier jeudi les premiers chiffres de la croissance pour le deuxième trimestre.
Dans ses dernières prévisions, l'Insee table sur un recul de 0,6% au deuxième trimestre et de 0,2% au troisième, avant une stabilisation au dernier trimestre. La chute avait été de 1,2% au premier trimestre.
Au total, l'année 2009 se solderait par une chute de 3,0% du PIB, le repli de l'activité le plus marqué depuis 1949, selon les prévisions de l'Insee, identiques à celles du gouvernement.
L'indicateur du climat des affaires dans l'industrie, également publié lundi par la Banque de France, s'est établi en juillet à 87 points, contre 84 en juin.
"En juillet, l'activité industrielle est restée stable après le repli observé en juin", écrit la Banque dans son enquête mensuelle de conjoncture industrie et services, relevant une hausse dans la production automobile et des biens de consommation.
Le taux d'utilisation des capacités de production reste faible, tandis que les carnets de commande connaissent un "accroissement limité grâce au raffermissement de la demande intérieure" mais demeurent "très en-deçà d'un niveau correct", selon la BdF.
Quant aux stocks de produits finis, déjà excédentaires en juin, ils sont en légère hausse.
"Les prévisions font état d'une très légère hausse de l'activité (industrielle) grâce à des évolutions favorables attendues dans l'automobile, les biens de consommation et l'agro-alimentaire", note la BdF.
Dans les services, l’indicateur du climat des affaires s’est établi à 81 points en juin après 78 au mois précédent.
"Après plusieurs mois de recul, l'activité dans les services s'est stabilisée en juillet", selon la Banque de France, qui souligne une légère progression de la demande, la poursuite de la réduction des prix et un sensible ralentissement du repli des effectifs.
"Les perspectives sont axées vers une faible progression d'ensemble", estime la BdF.