Investing.com -- Le Premier ministre canadien Justin Trudeau fait face à des appels croissants de la part des membres de son parti pour qu'il démissionne. Cette évolution survient à l'approche d'une réunion du parti prévue cette semaine. Trudeau devrait faire une déclaration à Ottawa, la capitale du pays, lundi à 10h45 heure locale.
Trudeau, qui est au pouvoir depuis près de dix ans, aurait passé les vacances à réfléchir à son avenir. Certains rapports locaux suggèrent qu'il pourrait envisager de démissionner avant que le caucus du parti ne se réunisse mercredi. Cependant, les porte-parole de Trudeau n'ont pas encore répondu aux demandes de commentaires.
Si Trudeau démissionne, il partirait comme l'une des figures politiques les plus impopulaires du Canada, laissant potentiellement son parti dans un état affaibli et le pays face à un avenir économique incertain. Cette incertitude est aggravée par la promesse du président américain entrant Donald Trump d'imposer un tarif de 25% sur les importations canadiennes.
La position politique du premier ministre a été fragile, notamment à la suite d'un rejet des électeurs contre la politique progressiste, du déclin économique, du mécontentement face aux politiques climatiques agressives et de la résistance croissante à l'immigration. L'emprise de Trudeau sur le pouvoir a été davantage déstabilisée le mois dernier lorsque le Nouveau Parti démocratique, qui soutenait son gouvernement minoritaire, a annoncé son retrait de soutien.
Cette annonce est intervenue peu après la démission de la ministre des Finances Chrystia Freeland, qui a quitté ses fonctions en raison de désaccords avec les propositions de dépenses de Trudeau. Freeland, qui était également vice-première ministre, a quitté le cabinet car elle estimait que Trudeau ne prenait pas de mesures adéquates pour se préparer à une éventuelle guerre commerciale avec Washington.
Les appels à la démission de Trudeau se sont intensifiés au sein de son parti alors que les sondages du Parti libéral ont chuté. Le public blâme Trudeau pour la hausse des coûts et les pénuries de logements, qui ont été exacerbées par des politiques d'immigration plus souples.
Les sondages d'opinion publique menés fin 2024 et début de cette année montrent que le taux d'approbation de Trudeau est tombé à environ 20%, et que le Parti libéral est en retard sur les Conservateurs de plus de 20 points de pourcentage.
"Avec la démission imminente de Trudeau, il semble qu'un gouvernement dirigé par les Conservateurs soit plus proche d'arriver au Canada, et nous pouvons maintenant dire avec une certitude supérieure à 50% que les Conservateurs ou une coalition dirigée par les Conservateurs gouverneront le Canada en 2025", a déclaré Thierry Wizman, stratège mondial FX & Taux chez Macquarie.
"Cette réalisation devrait aider le CAD à tenir bon ; l'USD/CAD pourrait très bien avoir déjà atteint un sommet - c'est-à-dire, plus tôt qu'il ne l'aurait fait autrement - sur de meilleures perspectives de croissance structurelle pour le Canada après les élections."
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.