Le chef du gouvernement italien Mario Monti a annoncé jeudi que le sommet européen, initialement prévu le 30 janvier, avait été avancé au 29 alors qu'une grève générale aura lieu le 30 en Belgique.
Le sommet "a été avancé au 29 pour des raisons techniques", a déclaré M. Monti lors d'une intervention à la Chambre des députés.
M. Monti faisait le point au lendemain de sa rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel et avant plusieurs autres rencontres européennes dont le 18 janvier à Londres avec le Premier ministre britannique David Cameron, puis les réunions de l'Eurogroupe et de l'Ecofin les 23 et 24, et enfin le Conseil européen le 29.
Le président de l'UE, Herman Van Rompuy, avait annoncé fin décembre la tenue d'un sommet informel des 27 pays européens pour le lundi 30 janvier.
Mais un préavis de grève générale déposé pour la même date risquait d'entraîner une paralysie des transports.
Mercredi, une source européenne avait ainsi affirmé à l'AFP que l'Union européenne n'excluait pas de changer la date du prochain sommet européen pour cette raison.
Fin décembre, un précédent mouvement social pour protester contre la réforme des retraites avait provoqué une paralysie sur l'ensemble des réseaux de transport en Belgique, y compris sur les lignes internationales comme l'Eurostar et le Thalys, qui relient Bruxelles à Londres, Paris et Amsterdam.
Le sommet de fin janvier doit théoriquement aborder des thèmes comme l'emploi et la croissance, d'ordinaire éclipsés par la résolution de la crise de la dette.
Ce sommet doit également servir à préparer la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement des 27 prévue le 1er mars et qui sera cette fois-ci formelle.