La fin progressive de l'embargo en Iran représente une aubaine pour de nombreuses entreprises, et pas uniquement pétrolières ou automobiles. Le pays est en effet désireux de renouveler sa flotte d'avions civils, désormais vieillissante, ce qui pourrait constituer une belle opportunité pour les 2 géants et rivaux Airbus Group (PARIS:AIR) et Boeing (NYSE:BA).
Cité hier par le quotidien gouvernemental Iran, le ministre iranien des Transports Abbas Akhoundi a reconnu des discussions avec les 2 constructeurs précités et a fait savoir que Téhéran leur a d'ores et déjà présenté '(ses) plans et (ses) besoins à l'horizon 2020'. Et d'ajouter : 'une société sera créée pour acquérir des avions en contrat location ou en contrat location-vente et mettra les appareils neufs à la disposition des compagnies intérieures'.
Selon la télévision iranienne, qui a évoqué des sources officielles, les besoins nationaux ont été évalués entre 400 et 500 nouveaux avions d'ici la prochaine décennie, soit un montant de l'ordre de 20 milliards de dollars.
Les avions d'Iran Air ayant une moyenne d'âge de 26 ans, des investissements élevés sont inévitables. Reste à savoir qui se taillera la part du gâteau... et à connaître le degré de ressentiment de Téhéran à l'endroit des Etats-Unis, donc de Boeing.
Iran Air dispose actuellement de 13 Airbus actifs (A300, A310 et A320), mais aussi de 7 Boeing 747, tous achetés il est vrai avant la révolution islamique de 1979.
(G.D.)
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.