La Bourse de New York était en baisse vendredi à la mi-journée, déçue du redressement moins marqué qu'espéré du moral des consommateurs américains: le Dow Jones perdait 0,11% et le Nasdaq 1,19%.
Vers 16H15 GMT, le Dow Jones Industrial Average cédait 9,37 points, à 8.761,55 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 22,20 points, à 1.840,17 points.
L'indice Standard & Poor's 500, à la composition plus représentative de l'économie américaine, reculait de 0,47% (4,40 points), à 940,49 points.
Jeudi, Wall Street avait terminé en hausse, stimulée par la bonne tenue de la consommation des ménages et aidée par les valeurs énergétiques à la suite de l'envolée des cours du pétrole: le Dow Jones avait progressé de 0,37%, le Nasdaq de 0,50% et le S&P 500 de 0,61%.
En baisse dès l'ouverture, Wall Street a confirmé ses pertes après la publication de l'indice de confiance des consommateurs mesuré par l'Université du Michigan qui montrait certes une amélioration, mais moins importante que ne l'attendaient les économistes.
Les chiffres ont surtout pesé sur le Nasdaq, dominé par les valeurs technologiques sensibles à la consommation privée, car la composante de l'indice sur les attentes futures a déçu les investisseurs.
Google cédait 1,55%, IBM 0,94% et Intel 1,35%.
Le Dow Jones résistait mieux à la baisse, oscillant autour de l'équilibre.
Les échanges ont été perturbés sur certains titres à la corbeille de la Bourse de New York, en raison d'un problème informatique.
Le secteur de l'énergie, qui avait fourni un peu de soutien cette semaine au marché, calait vendredi, alors que les prix du pétrole se repliaient après un pic la veille à plus de 73 dollars.
Le groupe pétrolier Chevron reculait de 0,32%, à 71,67 dollars, et son concurrent ExxonMobil de 0,57%, à 73,63 dollars.
L'indice vedette était soutenu par Bank of America, qui grimpait de 6,40% à 13,80 dollars, grâce à des notes positives d'analystes.
Les groupes pharmaceutiques étaient également en nette hausse, de 2,98% pour Merck et de 2,12% pour Pfizer.
L'informaticien Microsoft, qui a décidé de ne pas intégrer son navigateur Internet Explorer dans son nouveau logiciel d'exploitation Windows 7 dans l'Union européenne afin de désamorcer les critiques des autorités de concurrence, résistait: le titre montait de 0,09% à 22,84 dollars.
Celui du fonds d'investissement BlackRock chutait de 5,85% à 171,92 dollars. L'américain a mis fin au suspense autour de la division de gestion d'actifs BGI de la banque britannique Barclays, en annonçant jeudi soir son rachat pour environ 13,5 milliards de dollars. Il a précisé vendredi qu'il pourrait réduire son dividende à la suite de cette opération.
Le titre du grand magasin de luxe Saks s'envolait de 14,89% à 4,32 dollars, bénéficiant d'un relèvement de recommandation de Deutsche Bank à "acheter".
Les tensions s'apaisaient sur le marché obligataire. Après une adjudication réussie la veille, le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 3,788% contre 3,862% jeudi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,617% contre 4,692% la veille.