Les Bourses européennes se dirigent pour la plupart vers une clôture sur une note légèrement négative, les investisseurs reprenant ainsi leur souffle au terme d'un mois d'octobre bien plus faste que d'habitude sur fond d'espoirs placés dans les banques centrales.
Madrid recule ainsi de 0,9%, Amsterdam et Londres de 0,8%, Milan et Lisbonne de 0,4%, Zurich perd 0,3%, Bruxelles 0,2%, Paris 0,1%, tandis que Francfort grappille 0,1%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq cèdent 0,1%.
Malgré ce vendredi assez terne, les grands indices européens s'apprêtent a terminé le mois d'octobre - pourtant traditionnellement difficile pour les marchés - sur d'amples gains : le DAX gagne par exemple 11,9%, le CAC40, 9,6%, et le FTSE, 4,6%.
'L'emploi américain largement moins bon que prévu au début du mois a déclenché un rally en indiquant que les banques centrales n'avaient pas d'autre choix que de maintenir leurs taux inchangés, voire d'accroître leur assouplissement quantitatif', explique-t-on chez IG.
Dans la nuit, la Banque du Japon a toutefois décidé de maintenir sa politique monétaire inchangée, expliquant que l'économie était capable de surmonter les difficultés relatives au ralentissement de la croissance mondiale.
Les données américaines de l'après-midi se sont révélées contrastées, avec une hausse bien plus forte que prévu de l'indice PMI de Chicago, à 56,2, mais une révision en baisse de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan, à 90.
Parus en tout début d'après-midi, les revenus et dépenses des ménages américains ont augmentés de 0,1% au mois de septembre, alors que les économistes attendaient en moyenne des progressions de 0,2%.
De ce côté de l'Atlantique, le PIB espagnol a augmenté de +0,8% au troisième trimestre 2015 en rythme séquentiel, marquant ainsi un léger ralentissement par rapport à la croissance de +1% observée au trimestre précédent, selon une estimation préliminaire.
Dans la zone euro, le taux d'inflation annuel est estimé à 0,0% en octobre 2015, en hausse par rapport au mois précédent où il était de -0,1%, et le taux de chômage a reculé de 0,1 point à 10,8% en septembre.
Sur le plan des valeurs, AB InBev avance de 0,4% à Bruxelles, le géant de la bière ayant certes dévoilé des résultats trimestriels en retrait, mais accompagnés d'une progression plus forte que prévu des volumes.
L'action IAG dévisse de 3,6% à Londres, les résultats solides de la maison-mère de British Airways, Iberia et Vueling au titre des neuf premiers mois de l'année, n'ayant guère surpris les analystes.
Sur le CAC40 parisien, les opérateurs saluent les publications de Renault (PA:RENA) (+5%), d'Airbus Group (PA:AIR) (+4,3%) et secondairement de BNP Paribas (PA:BNPP) (+1,3%), mais ils sanctionnent lourdement celle de L'Oréal (-4,8%, lanterne rouge de l'indice).
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Madrid recule ainsi de 0,9%, Amsterdam et Londres de 0,8%, Milan et Lisbonne de 0,4%, Zurich perd 0,3%, Bruxelles 0,2%, Paris 0,1%, tandis que Francfort grappille 0,1%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq cèdent 0,1%.
Malgré ce vendredi assez terne, les grands indices européens s'apprêtent a terminé le mois d'octobre - pourtant traditionnellement difficile pour les marchés - sur d'amples gains : le DAX gagne par exemple 11,9%, le CAC40, 9,6%, et le FTSE, 4,6%.
'L'emploi américain largement moins bon que prévu au début du mois a déclenché un rally en indiquant que les banques centrales n'avaient pas d'autre choix que de maintenir leurs taux inchangés, voire d'accroître leur assouplissement quantitatif', explique-t-on chez IG.
Dans la nuit, la Banque du Japon a toutefois décidé de maintenir sa politique monétaire inchangée, expliquant que l'économie était capable de surmonter les difficultés relatives au ralentissement de la croissance mondiale.
Les données américaines de l'après-midi se sont révélées contrastées, avec une hausse bien plus forte que prévu de l'indice PMI de Chicago, à 56,2, mais une révision en baisse de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan, à 90.
Parus en tout début d'après-midi, les revenus et dépenses des ménages américains ont augmentés de 0,1% au mois de septembre, alors que les économistes attendaient en moyenne des progressions de 0,2%.
De ce côté de l'Atlantique, le PIB espagnol a augmenté de +0,8% au troisième trimestre 2015 en rythme séquentiel, marquant ainsi un léger ralentissement par rapport à la croissance de +1% observée au trimestre précédent, selon une estimation préliminaire.
Dans la zone euro, le taux d'inflation annuel est estimé à 0,0% en octobre 2015, en hausse par rapport au mois précédent où il était de -0,1%, et le taux de chômage a reculé de 0,1 point à 10,8% en septembre.
Sur le plan des valeurs, AB InBev avance de 0,4% à Bruxelles, le géant de la bière ayant certes dévoilé des résultats trimestriels en retrait, mais accompagnés d'une progression plus forte que prévu des volumes.
L'action IAG dévisse de 3,6% à Londres, les résultats solides de la maison-mère de British Airways, Iberia et Vueling au titre des neuf premiers mois de l'année, n'ayant guère surpris les analystes.
Sur le CAC40 parisien, les opérateurs saluent les publications de Renault (PA:RENA) (+5%), d'Airbus Group (PA:AIR) (+4,3%) et secondairement de BNP Paribas (PA:BNPP) (+1,3%), mais ils sanctionnent lourdement celle de L'Oréal (-4,8%, lanterne rouge de l'indice).
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