Investing.com - Les élections législatives anticipée prévues en France pour les 30 juin et 7 juillet reste le principal sujet d’inquiétude en Europe cette semaine, après que les actions françaises aient fortement reculé la semaine dernière suite à la dissolution surprise de l’Assemblée Nationale.
Cependant, alors que le CAC 40 a chuté de 7% la semaine dernière, la journée de lundi a laissé place à un rebond qui se poursuit ce mardi sur la Bourse de Paris, ce qui laisse penser que la sanction de la semaine dernière pourrait avoir été exagérée.
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C’est d’ailleurs ce que semblent penser les analystes d’UBS selon une note publiée ce mardi, dans laquelle ils rappellent que les marchés ont tendance à surréagir au risque politique, et que cela semble une fois de plus le cas ici, alors que le spread entre les obligations françaises et allemandes a atteint des niveaux qui ont été vus pour la dernière fois en 2017 quand les risques d’éclatement de la Zone Euro semblaient bien plus élevés.
UBS a en effet souligné que l’issue la plus probable des élections législatives sera un Parlement sans majorité, ce qui signifie que peu de changements de politiques seront à prévoir, et que des compromis seront réalisés.
Ils ont toutefois prévenu que si le Rassemblement National venait à remporter une proportion significative des votes, il est probable qu’ils chercheront à démontrer à l’électorat leur efficacité avant la présidentielle de 2027. Or, les politiques fiscales et d’immigration du RN sont en conflit avec les accords européens, et pourraient ouvrir la voie à un renouveau des risques d’éclatement de la Zone Euro.
Malgré tout, ils estiment que l’ampleur de la baisse de la semaine dernière suggère que certaines actions françaises majeures sont désormais des opportunités d’achat, relevant que certains titres ont chuté de plus de 10%.
Plus précisément, la banque a relevé que sur les 15 actions françaises qui ont le plus chuté, 8 sont recommandées à l’achat par ses analystes, avec un potentiel haussier moyen de +42%.
Ces 8 actions, qui sont toutes des composantes de l’indice CAC 40, sont Société Générale (potentiel de +40%), Engie (EPA:ENGIE) (potentiel de +37%), Vinci (EPA:SGEF) (potentiel de +41%), Edenred (EPA:EDEN) (potentiel de +80%), Axa (EPA:AXAF) (potentiel de +36%), Kering (EPA:PRTP) (potentiel de +41%), Orange (potentiel de +44%) et Saint-Gobain (EPA:SGOB) (potentiel de +18%).