PARIS (Reuters) - Répétition du titre.
Les principales Bourses européennes évoluent jeudi sans tendance claire vers la mi-séance sous une avalanche de résultats trimestriels, certains meilleurs que prévu, notamment pour Lafarge (PARIS:LAFP), et d'autres plus décevants, comme ceux de Nokia (HEL:NOK1V).
Wall Street est attendue en légère baisse à l'ouverture après avoir souffert mercredi de l'annonce d'un ralentissement nettement plus fort que prévu de la croissance aux Etats-Unis au premier trimestre.
Le CAC 40 parisien perd 10,97 points (0,22%) à 5.028,42 points vers 12h30. Le Dax à Francfort et le FTSE à Londres grignotent autour de 0,1%. L'Eurofirst 300 et l'Eurostoxx 50 abandonnent respectivement 0,33% et 0,24%.
La poursuite de la remontée de l'euro face au dollar, qui pâtit de l'éloignement dans le temps de la première hausse des taux en près de 10 ans aux Etats-Unis, pèse sur la cote alors que la faiblesse de la monnaie unique avait été l'un des moteurs de la hausse des Bourses européennes au premier trimestre.
Sur le front des valeurs, Lafarge gagne 3%, la plus forte hausse du CAC 40, après avoir annoncé une amélioration de son résultat opérationnel au premier trimestre et confirmé ses objectifs annuels ainsi que son projet de fusion avec le suisse Holcim (SIX:HOLN).
Le finlandais Nokia recule pour sa part de plus de plus de 8% après avoir fait état de résultats nettement inférieurs aux attentes du marché.
Le groupe a annoncé il y a 15 jours une offre de rachat de son concurrent franco-américain Alcatel-Lucent (PARIS:ALUA), dont le titre perd dans son sillage 6,5%, la plus forte baisse de l'indice parisien.
Toujours à Paris, Vallourec plonge de 15,5% après avoir annoncé mercredi une perte nette au titre du premier trimestre. Le groupe continue de subir la dégradation des marchés pétroliers et a dévoilé des mesures de réduction de coûts qui devraient le conduire à supprimer 2.000 postes supplémentaires à l'horizon 2017.
Wall Street prendra connaissance peu avant l'ouverture du dernier chiffre hebdomadaire des inscriptions au chômage aux Etats-Unis ainsi que de l'évolution des revenus et des dépenses des ménages américains au mois de mars.
(Patrick Vignal pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)