Maurel & Prom a annoncé hier soir, parallèlement à son projet de 're-fusion' avec son ancienne filiale MPI, des comptes semestriels qui ont basculé dans le rouge dans le sillage de l'effondrement du prix du pétrole et de dépréciations pour restructurations.
A la Bourse de Paris, le parcours de l'action Maurel & Prom est heurté : en hausse de 8,2% hier soir à la clôture, avant l'annonce de l'opération de fusion et des résultats, le titre a pris ce matin jusqu'à 5% peu après l'ouverture, mais il perd maintenant 1,4% à 4,6 euros.
Durant le premier semestre, la junior pétrolière centrée sur le Gabon dont le chiffre d'affaires s'est effondré de 56,6% à 157,8 millions d'euros a vu son résultat net basculer dans le rouge à hauteur de 43,7 millions d'euros, contre un profit de presque 60 millions un an plus tôt.
Le groupe indique que les résultats seraient à l'équilibre sans tenir compte des éléments non récurrents liés aux restructurations décidées face à la chute du baril, à savoir : la fin des activités au Mozambique (dépréciation de 22 millions), la mise en sommeil d'appareils de forage de la filiale Caroil qui a perdu des contrats (dépréciations 20 millions) et une provision pour abandon des recherches au Pérou de 6 millions.
La consommation de cash et l'amoindrissement des flux de trésorerie conjuguée à la poursuite des investissements a réduit en un an la trésorerie de 174 à 101,6 millions d'euros.
Après des opérations de restructurations financière, Maurel & Prom a réduit le coût financier de sa dette. A l'inverse, MPI est en situation de trésorerie nette positive à hauteur de 222 millions d'euros.
Maurel & Prom table sur une amélioration de sa situation en fin d'année avec une production (quote-part revenant au groupe) de 24.000 barils/jour au Gabon, et de 6.400 barils d'équivalent-pétrole/jour en Tanzanie.
Le groupe a pris des mesures qui devraient ramener le coût de production au Gabon de 14,5 à 12 dollars le baril au 2e semestre, et ses investissements devraient baisser de moitié durant la seconde moitié de l'année.
De ce fait, le cash-flow devrait retourner à l'équilibre au 2e semestre avant de repasser positif en 2016. Maurel & Prom retient l'hypothèse d'un baril de pétrole à 50 dollars en 2015 et à 60 dollars en 2016.
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A la Bourse de Paris, le parcours de l'action Maurel & Prom est heurté : en hausse de 8,2% hier soir à la clôture, avant l'annonce de l'opération de fusion et des résultats, le titre a pris ce matin jusqu'à 5% peu après l'ouverture, mais il perd maintenant 1,4% à 4,6 euros.
Durant le premier semestre, la junior pétrolière centrée sur le Gabon dont le chiffre d'affaires s'est effondré de 56,6% à 157,8 millions d'euros a vu son résultat net basculer dans le rouge à hauteur de 43,7 millions d'euros, contre un profit de presque 60 millions un an plus tôt.
Le groupe indique que les résultats seraient à l'équilibre sans tenir compte des éléments non récurrents liés aux restructurations décidées face à la chute du baril, à savoir : la fin des activités au Mozambique (dépréciation de 22 millions), la mise en sommeil d'appareils de forage de la filiale Caroil qui a perdu des contrats (dépréciations 20 millions) et une provision pour abandon des recherches au Pérou de 6 millions.
La consommation de cash et l'amoindrissement des flux de trésorerie conjuguée à la poursuite des investissements a réduit en un an la trésorerie de 174 à 101,6 millions d'euros.
Après des opérations de restructurations financière, Maurel & Prom a réduit le coût financier de sa dette. A l'inverse, MPI est en situation de trésorerie nette positive à hauteur de 222 millions d'euros.
Maurel & Prom table sur une amélioration de sa situation en fin d'année avec une production (quote-part revenant au groupe) de 24.000 barils/jour au Gabon, et de 6.400 barils d'équivalent-pétrole/jour en Tanzanie.
Le groupe a pris des mesures qui devraient ramener le coût de production au Gabon de 14,5 à 12 dollars le baril au 2e semestre, et ses investissements devraient baisser de moitié durant la seconde moitié de l'année.
De ce fait, le cash-flow devrait retourner à l'équilibre au 2e semestre avant de repasser positif en 2016. Maurel & Prom retient l'hypothèse d'un baril de pétrole à 50 dollars en 2015 et à 60 dollars en 2016.
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