Toujours au plus haut depuis le printemps 2015, avec la demande des investisseurs en soutien. Au terme du premier fixing de ce vendredi à Londres, l'once d'or cotait 1.239,5 dollars (- 1,5 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.098,6 euros (+ 2,8 euros).
Depuis le début de l'année et selon les prix de Londres, l'once a pris 16,7% en dollar et 12,8% en euro, des performances uniques parmi les grandes matières premières qui tranchent aussi avec celles des actions.
De l'Italie à certains établissements de France et d'Allemagne en passant par les pays du Sud de la zone euro, les banques n'ont plus la cote. En effet, les risques multiples qui menacent le secteur aux Etats-Unis, en raison notamment de la chute du pétrole, comme en Europe font craindre le pire à certains investisseurs. Ce qui a conduit à l'effacement de plus du quart de la capitalisation des grandes banques du Vieux Continent depuis le début de l'année.
Nombre des banques concernées étant de nature systémique, la peur - peut-être celle du pire - l'a emporté sur l'appât du gain. D'autant que la croissance ralentit, y compris aux Etats-Unis, et que la confiance des investisseurs dans les capacités des banques centrales s'amenuise. Dans ce contexte, les marchés d'actions dévissent, les taux baissent, et le cours de la valeur refuge monte.
D'ailleurs, le SPDR Gold Shares, premier ETF aurifère au monde, semble de plus en prisé : l'encours de lingots qui forme la contrepartie de ce produit financier permettant de s'exposer à l'or via la Bourse a grimpé hier soir de 14 tonnes par rapport à la veille, à 716 tonnes. Soit un niveau jamais vu depuis le 19 mai 2015. Les ETF sont typiquement prisés par les investisseurs haussiers.
D'un point de vue plus fondamental, ce matin, le Conseil mondial de l'or a publié son rapport sur l'année 2015. Il en ressort notamment que la demande de métal jaune a augmenté, au 4e trimestre 2015, de 4%, à 1.117,7 tonnes, principalement en raison de la demande des banques centrales. L'institution ajoute, du côté de l'offre, que 'la production minière a baissé pour la première fois depuis 2008 et que le recyclage continue de se contracter', indiquant par là même une tension du marché.
EG
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Depuis le début de l'année et selon les prix de Londres, l'once a pris 16,7% en dollar et 12,8% en euro, des performances uniques parmi les grandes matières premières qui tranchent aussi avec celles des actions.
De l'Italie à certains établissements de France et d'Allemagne en passant par les pays du Sud de la zone euro, les banques n'ont plus la cote. En effet, les risques multiples qui menacent le secteur aux Etats-Unis, en raison notamment de la chute du pétrole, comme en Europe font craindre le pire à certains investisseurs. Ce qui a conduit à l'effacement de plus du quart de la capitalisation des grandes banques du Vieux Continent depuis le début de l'année.
Nombre des banques concernées étant de nature systémique, la peur - peut-être celle du pire - l'a emporté sur l'appât du gain. D'autant que la croissance ralentit, y compris aux Etats-Unis, et que la confiance des investisseurs dans les capacités des banques centrales s'amenuise. Dans ce contexte, les marchés d'actions dévissent, les taux baissent, et le cours de la valeur refuge monte.
D'ailleurs, le SPDR Gold Shares, premier ETF aurifère au monde, semble de plus en prisé : l'encours de lingots qui forme la contrepartie de ce produit financier permettant de s'exposer à l'or via la Bourse a grimpé hier soir de 14 tonnes par rapport à la veille, à 716 tonnes. Soit un niveau jamais vu depuis le 19 mai 2015. Les ETF sont typiquement prisés par les investisseurs haussiers.
D'un point de vue plus fondamental, ce matin, le Conseil mondial de l'or a publié son rapport sur l'année 2015. Il en ressort notamment que la demande de métal jaune a augmenté, au 4e trimestre 2015, de 4%, à 1.117,7 tonnes, principalement en raison de la demande des banques centrales. L'institution ajoute, du côté de l'offre, que 'la production minière a baissé pour la première fois depuis 2008 et que le recyclage continue de se contracter', indiquant par là même une tension du marché.
EG
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.