PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes se sont stabilisées jeudi à la mi-séance autour de leurs plus hauts d'un mois atteints la veille, dans un contexte de rebond du dollar et de retombée du pétrole, et Wall Street est aussi attendue sans grand changement.
Un avertissement de Burberry sur son résultat 2016 entraîne le titre en baisse de plus de 6% et l'ensemble des valeurs du luxe derrière lui.
À Paris, le CAC 40 est stable (-0,03% à 4.487,71 points) vers 10h52 GMT. À Francfort, le Dax grignote 0,07% et à Londres, le FTSE stagne également (-0,02%). L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 et l'EuroStoxx 50 de la zone euro sont quasiment inchangés (+0,01%).
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en repli de 0,03 à 0,07%, dans un marché qui sera largement dominé par les résultats de Bank of America et de Wells Fargo.
L'indice européen des valeurs du luxe perd 0,5%. A Paris, Kering (PA:PRTP) laisse 1,35% et LVMH (PA:LVMH) 0,87% dans le sillage de Burberry.
Les valeurs liées aux ressources de base (-1%) accusent la plus forte baisse sectorielle à ce stade, dans le sillage des marchés des métaux.
A Paris, l'action Sodexho cède 2,6%, plus forte baisse du CAC 40, après la publication de résultats semestriels affaiblis par un environnement dégradé au Brésil et l'impact des attentats de novembre à Paris.
Le dollar accentue son rebond, notamment face au yen et se traite à 109,19, loin de son plus bas de 17 mois de 107,63 yens touché lundi, dans un contexte international de retour vers les actifs à risques depuis mercredi.
L'euro recule également face au billet vert, autour de 1,1259 dollar.
Les cours du pétrole ont baissé après une phase de hausse, la Russie ayant laissé entendre qu'un éventuel accord de gel de la production à la réunion de Doha dimanche resterait assez vague, avec peu d'engagements précis.
Le Brent perd 0,25%, menaçant de repasser sous le seuil de 44 dollars le baril et le brut léger américain cède 0,24% à 41,65 dollars.
Le rapport mensuel de l'Agence internationale de l'Energie qui affirme qu'un accord aurait un impact limité sur l'offre mondiale, pèse aussi.
Sur le plan des indicateurs, les prix de détail n'ont pas varié en zone euro en mars en variation annuelle, après un recul de 0,2% en février.
(Sudip Kar-Gupta, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)