Alors que le premier mois de l’année se terminait cette semaine, force est de constater que l’optimisme de la fin 2019 qui s’était, comme d’accoutumée, reporté sur le consensus 2020 a fait long feu…
Ainsi, les actifs risqués terminent-ils quasiment tous le mois dans le secteur négatif à l’image du Stoxx 600 à -1.23% et du CAC 40 à -2.7%. Côté obligataire, les reports de flux ont, au contraire, bénéficié à ce segment et, une fois de plus, ce sont les obligations souveraines, pourtant dotées d’un rendement nul, qui offrent de loin la meilleure performance sur le mois avec +2.51% d’appréciation. L’iBoxx corporate ‘investment grade’ termine lui à +1.18% tandis que l’indice iBoxx ‘high yield’ pâtit lui de l’effet des actions et termine quasi-étal, à +0.07%.
Les indices actions chinois restent en suspens puisque la bourse était fermée depuis le 24 janvier 2020, soit le lendemain de l’apparition du coronavirus, après une baisse d’environ 2%. Cependant, certains ETF de grandes valeurs et parce qu’ils sont contraints par la réglementation de leur propre pays, de continuer à offrir des valorisations quotidiennes et de rester traitables en bourse, continuent d’afficher des valeurs de transactions autour de -5 à -6%… Attention donc à la véracité des prix sur ce type de produits, car si la place principale de cotation est fermée et les investisseurs locaux, qui représentent encore une part essentielle du marché, restent cloîtrés chez eux, il est probable que les valorisations réelles futures des actions sous-jacentes des fameux ETF, soi-disant liquides, ne soient pas du tout les mêmes que les valorisations théoriques actuelles.