Ce serait le contrat du siècle: la fourniture d'environ 300 trains régionaux 'de nouvelle génération' (le RER NG) pour l'Ile-de-France, pour un montant de 3 à 3,5 milliards d'euros. Si l'affaire n'est pas encore dans le sac pour le français Alstom (PA:ALSO) et son associé canadien Bombardier, le 'duo' de constructeurs ferroviaires ne fait plus face à la concurrence d'un troisième larron, l'espagnol CAF.
En effet, la lettre spécialisée Mobilettre puis d'autres médias ont rapporté que l'un des principaux candidats potentiels, l'espagnol CAF, n'avait pas été autorisé à aller jusqu'au bout du processus.
Le patron de CAF France, Francis Nakache, le confirme à Cercle Finance, mais a tenu à en détailler les tenants et les aboutissants. Ce n'est pas le 'requis technique' de CAF France (et donc la qualité de ses produits) qui a été mis en cause, précise-t-il. Ni l'aspect financier puisque le groupe espagnol n'était pas le plus cher, au contraire.
CAF a été écarté par la SNCF au motif qu'il ne pourrait pas soutenir les cadences de production imposées, soit la fourniture de 70 trains par an. Un niveau élevé, rappelle M. Nakache, d'autant qu'au début du processus, insiste-t-il, il n'était question que de 25 trains à l'année.
Pour sa part, CAF France estime qu'il aurait pu tenir les cadences imposées, puisqu'il pouvait recruter pour son site français de Bagnères-de-Bigorre, et aussi recourir aux usines de sa maison mère espagnole.
'Il va sans dire que ce contrat a de forts relents politiques alors qu'Alstom et Bombardier ont mis en avant ces dernières semaines le faible plan de charge de leur outil industriel en France', commentent ce matin les analystes d'Aurel BGC. D'autant que l'annonce survient quelques semaines après les commandes rocambolesques de TGV et de motrices à Alstom pour 'sauver' le site de Belfort.
Et maintenant? La décision finale sur le dossier du RER NG est attendue, a priori, d'ici la fin de l'année. Rien n'est encore gravé dans le marbre car pour celui qui le remportera, l'appel d'offre du siècle ne sera pas simple à honorer. Ce qui, selon Mobilettre, peut aussi expliquer l'alliance de Bombardier Transport et d'Alstom.
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En effet, la lettre spécialisée Mobilettre puis d'autres médias ont rapporté que l'un des principaux candidats potentiels, l'espagnol CAF, n'avait pas été autorisé à aller jusqu'au bout du processus.
Le patron de CAF France, Francis Nakache, le confirme à Cercle Finance, mais a tenu à en détailler les tenants et les aboutissants. Ce n'est pas le 'requis technique' de CAF France (et donc la qualité de ses produits) qui a été mis en cause, précise-t-il. Ni l'aspect financier puisque le groupe espagnol n'était pas le plus cher, au contraire.
CAF a été écarté par la SNCF au motif qu'il ne pourrait pas soutenir les cadences de production imposées, soit la fourniture de 70 trains par an. Un niveau élevé, rappelle M. Nakache, d'autant qu'au début du processus, insiste-t-il, il n'était question que de 25 trains à l'année.
Pour sa part, CAF France estime qu'il aurait pu tenir les cadences imposées, puisqu'il pouvait recruter pour son site français de Bagnères-de-Bigorre, et aussi recourir aux usines de sa maison mère espagnole.
'Il va sans dire que ce contrat a de forts relents politiques alors qu'Alstom et Bombardier ont mis en avant ces dernières semaines le faible plan de charge de leur outil industriel en France', commentent ce matin les analystes d'Aurel BGC. D'autant que l'annonce survient quelques semaines après les commandes rocambolesques de TGV et de motrices à Alstom pour 'sauver' le site de Belfort.
Et maintenant? La décision finale sur le dossier du RER NG est attendue, a priori, d'ici la fin de l'année. Rien n'est encore gravé dans le marbre car pour celui qui le remportera, l'appel d'offre du siècle ne sera pas simple à honorer. Ce qui, selon Mobilettre, peut aussi expliquer l'alliance de Bombardier Transport et d'Alstom.
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