Citi Research a réaffirmé sa position neutre sur Stellantis (STLA) et a maintenu une projection de prix à 12 mois pour le constructeur automobile à 18,00 €, suite à des spéculations selon lesquelles la société derrière la marque Jeep envisage une fusion potentielle avec son concurrent en France, Renault.
La semaine dernière, le directeur général de STLA, M. Tavares, a déclaré dans une interview accordée à Bloomberg qu'il pensait qu'il était possible de multiplier les fusions et les acquisitions dans l'environnement actuel de l'industrie automobile. Il a souligné la position de force de STLA par rapport aux nouveaux constructeurs chinois de véhicules électriques bon marché.
Certaines discussions indiquent que le gouvernement français étudie l'idée d'une fusion entre Renault et Stellantis. Néanmoins, le président de STLA, John Elkann, a réfuté lundi matin tout projet de fusion avec d'autres entreprises automobiles.
"Il n'y a aucun projet de fusion avec d'autres entreprises automobiles", a déclaré M. Elkann.
Les analystes de Citi ne sont pas certains de la logique qui sous-tend la fusion de Renault et de Stellantis, étant donné leur présence déjà significative sur les marchés français et italien.
"Bien que nous soyons d'accord sur le fait qu'une consolidation au sein de l'industrie est probable pendant la transition vers les véhicules électriques à batterie, les raisons pour lesquelles Renault et STLA devraient fusionner en premier ne nous semblent pas évidentes", ont noté les analystes de Citi dans leur rapport.
En outre, Renault montre des signes de retour à la compétitivité et à la rentabilité. Cette évolution conduit à s'interroger sur la nécessité d'une nouvelle fusion pour STLA, qui a déjà fusionné avec Opel en 2017 et avec Fiat Chrysler Automobiles (NYSE:STLA) en 2021.
Avant l'ouverture du marché lundi matin, le cours de l'action STLA a diminué de 2,04 %.
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