Deutsche Bank (ETR:DBKGn) a ajusté ses perspectives pour le S&P 500, s'attendant à ce que l'indice de référence surmonte le recul typique de l'année électorale et a augmenté son objectif de fin d'année pour le S&P 500 de 5500 à 5750.
"Notre scénario de base prévoit une reprise à partir du repli actuel qui se fond dans le repli potentiel typique de l'année électorale, avant de se redresser en fin d'année", ont déclaré les analystes.
Le récent repli du marché a été attribué à une baisse de la valorisation des méga-capitalisations de croissance et des valeurs technologiques, ainsi qu'aux inquiétudes concernant le marché de l'emploi.
Cependant, la Deutsche Bank suggère que la dévaluation du secteur technologique pourrait s'être stabilisée, les positions d'investissement s'alignant désormais sur le ralentissement de la croissance des bénéfices du secteur. En outre, la croissance du marché du travail semble revenir aux taux réguliers observés avant la pandémie.
Alors que l'attention se tourne vers les prochaines élections américaines, les tendances historiques suggèrent un déclin du marché à partir de début octobre, suivi d'un rallye après les élections, dans l'hypothèse d'un résultat clair.
Les analystes de la Deutsche Bank maintiennent des perspectives positives, avec des bénéfices par action qui devraient atteindre 258 dollars en 2024, soit une augmentation de 13 %, et 285 dollars en 2025, soit une augmentation de 10,5 %.
"Nous voyons une croissance robuste et élargie des bénéfices se poursuivre dans les deux chiffres inférieurs".
En termes de valorisation, le S&P 500 se situe actuellement dans la partie supérieure de ce qui est considéré comme la juste valeur. Toutefois, la Deutsche Bank estime que les valorisations seront soutenues par un solide équilibre entre l'offre et la demande d'actions.
La banque maintient une position neutre sur les valeurs MCG et technologiques, mais surpondère les valeurs financières, les biens de consommation cycliques et les matériaux. Elle reste neutre sur les secteurs de l'industrie et de l'énergie, tandis que les services publics ont été ramenés à une position neutre.