Investing.com - Après avoir atteint un sommet historique de 8 239 points en début d’année, le CAC 40 a subi une baisse notable en raison de plusieurs facteurs défavorables. La confusion politique en France, le ralentissement du secteur technologique américain, ainsi que les inquiétudes concernant les erreurs potentielles dans la politique monétaire de la Fed et une récession possible aux États-Unis ont pesé sur l’indice. À cela s’ajoutent la croissance en Chine, un marché indispensable pour le luxe, qui a vu un ralentissement, et les tensions au Moyen-Orient se sont intensifiées.
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Dans ce contexte de baisse, certaines entreprises du CAC 40 ont particulièrement souffert. STMicroelectronics (EPA:STMPA) se distingue avec une chute de 40,5 % de ses actions. L'entreprise de semi-conducteurs est confrontée à des difficultés majeures, telles que la crise du marché automobile, le déclin du marché industriel et une accumulation de stocks. Ces défis ont conduit à un second avertissement concernant ses résultats financiers pour l'année, après un premier avertissement seulement trois mois auparavant.
Dans le secteur du luxe, Kering (EPA:PRTP) a enregistré une baisse de 37 % de la valeur de ses actions. Le groupe fait face à un ralentissement de la demande, notamment en Europe et en Chine, tandis que les consommateurs américains réduisent leurs dépenses. La nécessité de revitaliser la marque Gucci, dont l'attrait s'affaiblit, ajoute à ces difficultés. La direction a prévenu que les bénéfices opérationnels pourraient être inférieurs aux attentes pour la seconde moitié de l'année, avec une diminution de 30 % par rapport à l'année précédente.
Stellantis a également vu ses actions baisser de 33 % cette année. Le constructeur automobile a été affecté par la récession du secteur, enregistrant une baisse de 14 % de ses revenus pour le premier semestre. Cette baisse est due au renouvellement de sa gamme de voitures, qui a impacté les volumes et les prix. Malgré les efforts pour réduire les coûts, dont la suppression de 2 500 postes aux États-Unis, l'environnement économique reste difficile en raison du soutien réduit aux véhicules électriques et de la forte concurrence des entreprises chinoises.
Edenred (EPA:EDEN) a également subi une baisse de 31,5 %, en partie à cause d'une menace de sanction en Italie liée à une possible fraude. L'entreprise fait aussi face à une intensification de la concurrence et à des inquiétudes concernant son taux de croissance.
Dassault Systèmes (EPA:DAST) complète cette liste avec une baisse de 23 %. L'entreprise a dû réviser ses objectifs annuels en raison de nouveaux "facteurs de volatilité", ce qui a eu un impact significatif sur sa performance boursière.