Le ministre indien du commerce, Piyush Goyal, a lancé des accusations contre Amazon (NASDAQ:AMZN) et d'autres entreprises de commerce électronique, suggérant qu'elles pratiquent des prix abusifs. M. Goyal a souligné que l'expansion rapide de ces places de marché en ligne ne devait pas se faire au détriment des nombreux magasins traditionnels du pays.
Amazon et Flipkart, propriété de Walmart (NYSE:WMT), ont joué un rôle essentiel dans la transformation du secteur de la vente au détail en Inde, investissant des milliards dans leurs opérations pour attirer les clients avec des remises attrayantes. Malgré la réglementation indienne qui empêche ces entreprises de détenir des stocks ou de vendre des marchandises directement aux consommateurs, les petits détaillants les ont accusées de contourner ces règles grâce à des structures commerciales complexes.
Mercredi, M. Goyal a spécifiquement mentionné les stratégies d'investissement d'Amazon, alléguant que l'entreprise utilise ses fonds pour compenser ses pertes commerciales plutôt que pour améliorer ses services. Il s'est interrogé sur la nature de ces pertes et a laissé entendre qu'elles pourraient être le signe d'une tarification prédatrice, étant donné que les entreprises ne sont pas autorisées à vendre directement aux consommateurs. Toutefois, M. Goyal n'a présenté aucune preuve à l'appui de ses affirmations.
Lors d'un événement à New Delhi, M. Goyal a critiqué la fanfare entourant les annonces d'investissement d'Amazon, déclarant : "Lorsqu'Amazon annonce qu'elle va investir un milliard de dollars en Inde et que nous nous réjouissons tous, nous oublions l'histoire sous-jacente, à savoir que ce milliard de dollars n'est pas destiné à un grand service".
Amazon a déjà annoncé son intention de porter ses investissements en Inde à 26 milliards de dollars d'ici à 2030, ce qui inclut ses activités dans le domaine du cloud, et vise 20 milliards de dollars d'exportations de marchandises indiennes d'ici à 2025.
M. Goyal a l'habitude de condamner publiquement les géants américains du commerce électronique. En 2021, il les a accusés d'exploiter leur taille et leur accès à des capitaux à faible coût pour nuire aux petits magasins locaux et de violer les lois de manière flagrante.
Un rapport de Reuters datant de la même année a révélé qu'Amazon pourrait avoir favorisé certains vendeurs sur sa plateforme indienne et les avoir utilisés pour contourner les réglementations en matière d'investissements étrangers. Amazon a toutefois affirmé qu'elle respectait les lois locales et a nié avoir accordé un traitement préférentiel à quelque vendeur que ce soit. À la suite de ces allégations, deux des principaux vendeurs d'Amazon accusés de telles pratiques ont cessé leurs ventes sur sa plateforme.
M. Goyal a en outre critiqué les pratiques consistant à créer des entités pour contourner les réglementations, déclarant : "Ils créent des entités ... lorsqu'ils se font prendre, ils commencent à fermer ces entités".
Amazon et Flipkart font toutes deux l'objet d'une enquête antitrust en Inde, bien qu'elles nient tout acte répréhensible. Les entreprises n'ont pas répondu aux demandes de commentaires concernant les récentes déclarations de M. Goyal.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.