Selon certaines informations, la possibilité d'une augmentation des droits de douane devient de plus en plus probable pour les constructeurs automobiles européens, la Chine ayant indiqué qu'elle était prête à imposer des droits de douane allant jusqu'à 25 % sur les véhicules importés équipés de moteurs de grande capacité.
Ces informations apparaissent alors que les conflits commerciaux s'intensifient entre les États-Unis et l'Union européenne.
Dans un message publié mardi sur X (anciennement Twitter), Bloomberg a observé que le compte officiel de la Chambre de commerce chinoise auprès de l'UE a indiqué qu'il avait reçu des informations de sources fiables selon lesquelles la Chine "pourrait augmenter les droits de douane temporaires sur les véhicules fabriqués par l'Union européenne et équipés de moteurs de grande capacité".
Dans un message ultérieur, elle a déclaré : "La chambre considère que cette information est importante pour les relations commerciales et économiques entre la Chine et l'Union européenne".
Après cette annonce, les cours des actions des constructeurs automobiles européens ont chuté, Mercedes-Benz Group AG (MBGYY) et BMW AG (BMWYY) enregistrant tous deux une baisse de plus de 2 % mercredi. Volkswagen AG (VWAGY) a enregistré une baisse de plus de 1 %.
Réagissant à ces nouvelles, les analystes de Morgan Stanley ont estimé que les rapports "indiquent une augmentation de l'incertitude concernant l'avenir des droits de douane sur les nouveaux véhicules entre l'Union européenne et la Chine, avec la probabilité que les barrières commerciales augmentent rapidement maintenant".
"Nous maintenons notre position selon laquelle tout ajustement de la politique tarifaire devrait, toutes choses égales par ailleurs, bénéficier à Renault et Stellantis par rapport aux constructeurs automobiles allemands", poursuit l'institution financière. "Cela s'explique par le fait que les deux entreprises réalisent une part importante de leur chiffre d'affaires en Europe et n'ont qu'une activité minime en Chine.
"Cela renforce notre position prudente à l'égard des constructeurs automobiles allemands, en accord avec notre récente analyse approfondie du secteur, qui comprenait l'attribution de notes inférieures à Porsche et Volkswagen."
Cet article a été produit et traduit avec l'aide de l'intelligence artificielle et revu par un rédacteur. Pour plus de détails, consultez nos conditions générales.