Les marchés boursiers européens ont connu une baisse mardi, atteignant leur niveau le plus bas en deux semaines, en raison de l'insatisfaction des investisseurs face au manque de nouvelles informations concernant les mesures de relance économique de la Chine. L'indice STOXX 600, qui représente un large éventail de secteurs des actions européennes, a enregistré une baisse de près de 1% à 07h14 GMT, marquant un plus bas niveau depuis le 23 septembre.
La vente massive a particulièrement touché les secteurs étroitement liés à la situation économique de la Chine, notamment les mines et les biens de luxe. Plusieurs marques de luxe de renom, dont LVMH (EPA:LVMH), Kering (EPA:PRTP), Burberry (LON:BRBY) et Hermes, qui dépendent fortement du marché chinois pour leurs ventes, ont vu leurs actions chuter entre 3,1% et 5%.
L'industrie des spiritueux a également fait face à des défis, les actions de Remy Cointreau (EPA:RCOP) et Pernod Ricard (EPA:PERP) ayant chuté respectivement de 5% et 2,8%. Cette baisse est intervenue suite à l'annonce par la Chine de mesures antidumping provisoires visant les importations de brandy en provenance de l'Union européenne.
Les valeurs minières ont subi les plus lourdes pertes parmi les secteurs européens, reculant de 3,7%. Cette baisse a été attribuée à une diminution des prix du cuivre et du minerai de fer, survenue après que l'enthousiasme initial pour les mesures de relance proposées par la Chine a commencé à s'estomper.
Le rallye du marché boursier chinois a également montré des signes d'essoufflement mardi, les actions de Hong Kong étant touchées. Le sentiment du marché a été affecté par le fait que les responsables chinois n'ont fourni que peu de détails concrets sur la manière dont ils prévoient de soutenir l'économie en ralentissement.
Concernant les nouvelles spécifiques aux entreprises, les actions de Vistry Group ont chuté d'environ 30% suite à l'annonce par le constructeur britannique d'une réduction de 80 millions de livres sterling (104,7 millions d'euros) de ses prévisions de bénéfices pour l'exercice 2024. L'entreprise a attribué cette révision significative à la baisse à l'augmentation des coûts de construction dans l'une de ses divisions.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.