Lors de la séance d'information sur la stratégie des actions organisée par JPMorgan vendredi, les analystes ont indiqué que les performances financières et la génération de revenus aux États-Unis dépassaient de manière significative celles de l'Europe.
Plus de la moitié des rapports financiers du quatrième trimestre ont été publiés aux États-Unis, 60 % des entreprises ayant communiqué leurs résultats. En revanche, les analystes ont observé qu'en Europe, 33 % des entreprises ont publié leurs résultats financiers du quatrième trimestre à ce jour.
"La croissance des bénéfices s'établit à +5 % par an aux États-Unis et à -8 % par an en Europe", ont-ils indiqué. "Après une période de fortes réductions des prévisions de bénéfices par action du S&P 500 avant la période de déclaration financière, les bénéfices par action agrégés du S&P 500 pour le quatrième trimestre ont montré un ajustement à la hausse, comme c'est généralement le cas."
Aux États-Unis, JPMorgan a noté que 78 % des entreprises du S&P 500 qui ont présenté leurs rapports ont dépassé les prévisions de bénéfices par action, l'expansion des bénéfices par action pour ces entreprises étant de +5 % par an, dépassant les attentes de 8 %.
À l'inverse, en Europe, parmi les entreprises du Stoxx 600 qui ont présenté leur rapport jusqu'à présent, 50 % ont dépassé les prévisions de bénéfices par action. "Le quatrième trimestre semble être une nouvelle période de faible performance en Europe, avec une croissance des bénéfices par action de -8 % par an, inférieure de 4 % aux attentes", expliquent les analystes.
"En comparaison régionale, la performance financière et la génération de revenus aux États-Unis dépassent nettement celles de l'Europe", affirment les analystes. "La différence de croissance du bénéfice par action entre les États-Unis et l'Europe est de +13 % par an pour le deuxième trimestre consécutif. La résurgence de la différence de bénéfices entre les États-Unis et l'Europe, qui a commencé au milieu de l'année précédente, et après la période difficile de 2022, renforce notre préférence pour les actions américaines par rapport aux actions européennes."
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