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L'Europe finit dans le rouge, le pétrole et l'inflation inquiètent

Publié le 07/03/2022 18:30
Mis à jour le 07/03/2022 18:36
© Reuters. Les Bourses européennes ont terminé en baisse lundi. À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 1,31% à 5.982,27 points. Le Footsie britannique a reflué de 0,4% et le Dax allemand de 1,98%. /Photo d'archives/REUTERS/Regis Duvignau
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par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en baisse lundi et Wall Street évoluait dans le rouge à la mi-séance, la perspective d'une possible interdiction des importations de pétrole en provenance de Russie ayant entraîné une nouvelle flambée du pétrole et réveillé les inquiétudes sur l'inflation et un ralentissement de la croissance économique.

À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 1,31% à 5.982,27 points. Le Footsie britannique a reflué de 0,4% et le Dax allemand de 1,98%.

L'indice EuroStoxx 50 a perdu 1,23%, le FTSEurofirst 300 1,01% et le Stoxx 600 1,1%.

Antony Blinken, le secrétaire d'Etat américain, a déclaré dimanche que les Etats-Unis et l'Union européenne envisageaient d'interdire les importations de pétrole russe.

Selon deux sources proches du dossier, l'administration Biden est prête à décider sans ses alliés européens de cette interdiction.

A la clôture des Bourses en Europe, le Brent se traite à 123,04 dollars le baril après avoir grimpé jusqu'à 139,13 dollars, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s'échange à 118,41 dollars après avoir touché 130,50 dollars, les deux références du pétrole étant à un sommet depuis juillet 2008.

La flambée des cours des matières premières alimente le risque de poussée inflationniste durable et, parallèlement, les sanctions occidentales contre Moscou risquent d'affecter la croissance économique mondiale alors que l'offensive russe ne faiblit pas au 12e jour de combats en Ukraine. .

Signe de la nervosité sur les marchés, l'indice de la volatilité aux Etats-Unis, en hausse pour la deuxième séance consécutive, gagne plus de 7%, tandis que son équivalent européen a légèrement reculé de 2,82% mais reste proche de son sommet de l'année touché vendredi à 49 points.

VALEURS EN EUROPE

En Europe, sur le plan sectoriel, le compartiment du pétrole et du gaz (+4,27%) a enregistré de loin la meilleure performance du Stoxx 600. Les valeurs minières (+0,19%) ont également progressé à la faveur de la hausse des cours des métaux.

TotalEnergies a avancé de 0,87%, Shell (AS:SHEL) de 8,05% et BP (LON:BP) de 3,85%.

Les compartiments de la distribution (-2,62%), de l'automobile (-3,97%) et des banques (-3,25%) ont, à l'opposé, accusé les plus importants replis.

Les banques françaises BNP Paribas (PA:BNPP), Crédit Agricole (PA:CAGR) et Société Générale (PA:SOGN), qui sont à un creux boursier depuis début 2021, ont reflué de 2,35% à 4,20%.. Leurs concurrentes européennes UniCredit, Deutsche Bank (DE:DBKGn) ou encore Commerzbank (DE:CBKG) ont perdu de 2,77% à 5,59%, le secteur étant pénalisé par le conflit ukrainien et les sanctions des pays occidentaux visant à geler l'économie et la finance russes..

Les groupes européens de défense comme BAE Systems (LON:BAES) (+7,11%), Rheinmetall (+4,44%) et Thales (PA:TCFP) (+6,64%), qui ont gagné de 22% à 54% depuis le 24 février, date du lancement de l'offensive russe en Ukraine, ont encore été recherchés.

A WALL STREET

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones reculait de 1,74%, le Standard & Poor's 500 de 1,84% et le Nasdaq de 1,80%,

Le compartiment bancaire (-3,60%), à l'image de Citigroup (NYSE:C) (-2,18%), tout comme celui lié au tourisme et au transport aérien (-7,31%), à l'image d'United Airlines Holdings (-8,97%), accusent l'une des plus fortes baisses. Les spécialistes des paiements par cartes Visa (NYSE:V) (-4,52%), American Express (-5,97%) Mastercard (NYSE:MA) (-3%) sont également délaissés après l'annonce de la suspension de leurs opérations en Russie.

Les groupes énergétiques, dont l'indice a progressé de 34,8% depuis le début de l'année, et les valeurs liées à la défense telles que Northrop Grumman (+2,5%) et Lockheed Martin (+4%) tirent en revanche leur épingle du jeu.

CHANGES

Aux changes, le dollar s'apprécie, de 0,53%, face à un panier de devises de référence, profitant de son statut de monnaie refuge sur fond d'inquiétude sur l'inflation et de risque pour l'économie mondiale.

L'euro, en repli de 0,58%, se traite à 1,0862 dollar après être tombé à 1,0804 dollar, soit un plus bas depuis mai 2020.

Le rouble russe, qui a perdu plus de 40% de sa valeur face au billet vert depuis le début de l'année, dégringole à nouveau, à un plus bas face au dollar dans les échanges offshore, la Bourse russe étant encore fermée au moins jusqu'à mercredi.

TAUX

Sur le marché obligataire, les rendements remontent après avoir accusé une forte baisse vendredi alors que la Réserve fédérale américaine doit se réunir le 16 mars, tandis que la Banque centrale européenne (BCE) doit publier son communiqué de politique monétaire jeudi. Les résultats d'une enquête Reuters montrent cependant que la BCE devrait attendre le quatrième trimestre pour relever ses taux en dépit d'une inflation forte. [L5N2VA2RF]

Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans gagne 2,9 points à 1,7529% après un creux depuis le 5 janvier à 1,668%.

Son équivalent allemand de même échéance a fini en hausse de neuf points à -0,008%, tandis que l'OAT française à dix ans a avancé de six points à 0,478%.

MÉTAUX

© Reuters. Les Bourses européennes ont terminé en baisse lundi. À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 1,31% à 5.982,27 points. Le Footsie britannique a reflué de 0,4% et le Dax allemand de 1,98%. /Photo d'archives/REUTERS/Regis Duvignau

Dans un contexte d'aversion au risque, l'or a franchi la barre des 2.000 dollars l'once en séance avant de revenir à 1.980 dollars à la clôture des Bourses en Europe.

Le palladium, pour sa part, a atteint un pic historique à 3.440,7 dollars l'once, tandis que le nickel a bondi de 88,4%, les métaux étant soutenus par le conflit russo-ukrainien

(Reportage Claude Chendjou, édité par Jean-Michel Bélot)

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