Donnée macroéconomique la plus attendue de la semaine dernière, l’inflation américaine est légèrement ressortie au-dessus des attentes sans que cela ne perturbe outre mesure les marchés financiers. Cette quasi-absence de réaction, notamment sur le marché des taux, est encore un bel exemple, s’il en était besoin, du relativisme qui domine chez bon nombre d’investisseurs. Si ces chiffres ne sont pas de nature à modifier le discours de la Fed, qui anticipe trois baisses de taux pour cette année selon les derniers « dot plots », les attentes des investisseurs, avec 6 à 7 baisses de taux attendues dont une première en mars, peuvent, en revanche, paraître optimistes, notamment dans le cas d’un scénario de soft landing.