Vendredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne repartait de l'avant contre le billet vert américain, face auquel elle vient de marquer un nouveau record de plus de deux ans. Ce midi, l'euro prend 0,40% à 1,2069 dollar, non sans avoir marqué une pointe à 1,2093 dollar en matinée. La devise cède cependant 0,32% face au yen et reste stable contre le sterling et le franc suisse.
Les cambistes ont manifestement jugé 'bullish' pour l'euro le communiqué publié à l'issue du comité du comité de politique monétaire de la BCE, puis la conférence de presse de son président Mario Draghi. 'Fondamentalement, les attentes étaient assez faibles, il était donc compliqué pour la BCE de décevoir. Le rendez-vous d'octobre sera indéniablement plus intéressant', commente Saxo Banque.
Certes, la BCE n'a modifié ni ses taux, ni le volume mensuel de ses rachats d'actifs obligataires, soit 60 milliards d'euros. Jusqu'à quand durera-t-il ? 'Jusque fin décembre 2017 ou au-delà, si nécessaire, et, en tout cas, jusqu'à ce que le conseil des gouverneurs observe un ajustement durable de l'évolution de l'inflation conforme à son objectif', répète la BCE dans son communiqué, qui ajoute toujours : si nécessaire, 'le conseil des gouverneurs se tient prêt à accroître le volume et/ou à allonger la durée du programme.' Autant dire que l'éventail des options est ouvert.
Mario Draghi a cependant donné des précisions supplémentaires, d'autant que la BCE a relevé ses prévisions de croissance du PIB de l'Eurozone pour 2017 à 2,2%, du jamais vu depuis 2007, même si l'inflation est à la traîne. En substance, M. Draghi a indiqué que la BCE pourrait prendre de nouvelles décisions lors de la réunion du 26 octobre, et que la BCE discute actuellement de l'évolution du QE en son sein. Ce qui laisse supposer que les rachats d'actifs, déjà ramenés de 80 à 60 milliards d'euros par mois au printemps, pourrait de nouveau être réduit.
Dans ce contexte, l'euro repart vers le haut. 'Mario Draghi a confirmé implicitement que la BCE est dans une situation délicate', estime-t-on chez Aurel BGC : 'd'ailleurs, sur certaines des questions clés posées lors de la conférence de presse, le banquier central a pris soin de répondre en relisant des passages du communiqué (...). La BCE paraît au final assez impuissante face à la hausse de l'euro. Les marchés pourraient pousser la monnaie unique davantage à la hausse, d'autant que les ouragans menacent de pénaliser la croissance de manière significative aux Etats-Unis au 3e trimestre', terminent les spécialistes.
EG
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les cambistes ont manifestement jugé 'bullish' pour l'euro le communiqué publié à l'issue du comité du comité de politique monétaire de la BCE, puis la conférence de presse de son président Mario Draghi. 'Fondamentalement, les attentes étaient assez faibles, il était donc compliqué pour la BCE de décevoir. Le rendez-vous d'octobre sera indéniablement plus intéressant', commente Saxo Banque.
Certes, la BCE n'a modifié ni ses taux, ni le volume mensuel de ses rachats d'actifs obligataires, soit 60 milliards d'euros. Jusqu'à quand durera-t-il ? 'Jusque fin décembre 2017 ou au-delà, si nécessaire, et, en tout cas, jusqu'à ce que le conseil des gouverneurs observe un ajustement durable de l'évolution de l'inflation conforme à son objectif', répète la BCE dans son communiqué, qui ajoute toujours : si nécessaire, 'le conseil des gouverneurs se tient prêt à accroître le volume et/ou à allonger la durée du programme.' Autant dire que l'éventail des options est ouvert.
Mario Draghi a cependant donné des précisions supplémentaires, d'autant que la BCE a relevé ses prévisions de croissance du PIB de l'Eurozone pour 2017 à 2,2%, du jamais vu depuis 2007, même si l'inflation est à la traîne. En substance, M. Draghi a indiqué que la BCE pourrait prendre de nouvelles décisions lors de la réunion du 26 octobre, et que la BCE discute actuellement de l'évolution du QE en son sein. Ce qui laisse supposer que les rachats d'actifs, déjà ramenés de 80 à 60 milliards d'euros par mois au printemps, pourrait de nouveau être réduit.
Dans ce contexte, l'euro repart vers le haut. 'Mario Draghi a confirmé implicitement que la BCE est dans une situation délicate', estime-t-on chez Aurel BGC : 'd'ailleurs, sur certaines des questions clés posées lors de la conférence de presse, le banquier central a pris soin de répondre en relisant des passages du communiqué (...). La BCE paraît au final assez impuissante face à la hausse de l'euro. Les marchés pourraient pousser la monnaie unique davantage à la hausse, d'autant que les ouragans menacent de pénaliser la croissance de manière significative aux Etats-Unis au 3e trimestre', terminent les spécialistes.
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