Le constructeur automobile indien Mahindra & Mahindra serait en train de s'associer au groupe chinois Shaanxi Automobile Group pour créer une entreprise commune dont l'investissement proposé s'élèverait à 3 milliards de dollars. L'objectif est de créer une usine de construction automobile à Gujarat, en Inde. Mahindra détiendra la majorité des parts, selon des sources bien informées.
L'entreprise commune est actuellement en attente de l'approbation du gouvernement indien. L'usine prévue devrait se concentrer sur la production de voitures assemblées, de moteurs et de batteries de voitures, en particulier pour les marchés d'exportation.
Mahindra a officiellement réagi à ces informations, déclarant dans un communiqué boursier que ces affirmations étaient infondées et qu'il n'y avait rien de vrai dans cette affaire. Malgré cela, les actions de Mahindra à la bourse de Bombay ont augmenté, clôturant en hausse de 2,5 % à 2 749,15 roupies vendredi.
La proposition d'investissement de Mahindra intervient à un moment où l'Inde envisage d'assouplir les restrictions imposées aux investissements chinois dans des secteurs non sensibles tels que la fabrication de panneaux solaires et de batteries. Ce changement de politique s'explique par le fait que l'Inde a besoin d'expertise dans ces domaines et que les investissements étrangers ont considérablement diminué, atteignant leur niveau le plus bas depuis 17 ans.
La ministre indienne des finances, Nirmala Sitharaman, et le conseiller économique en chef, V Anantha Nageswaran, ont fait part d'un éventuel changement de position, suggérant que l'accueil d'investissements directs étrangers en provenance de Chine pourrait contribuer à renforcer les capacités d'exportation de l'Inde.
Le gouvernement indien surveille de près les investissements chinois depuis 2020, à la suite des tensions frontalières entre les deux pays. Plusieurs investissements chinois, dont une proposition d'un milliard de dollars de BYD l'année dernière, ont été retardés ou annulés en raison de ces mesures de sécurité renforcées.
Shaanxi Automobile Group n'a pas répondu aux demandes de commentaires, et les ministères indiens du commerce, des industries lourdes et des affaires étrangères n'ont pas non plus fourni de réponses immédiates à la proposition de coentreprise signalée.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.