Le scénario de cette veille de weekend trahit une nette dégradation du 'sentiment' des opérateurs et une montée des périls (le 'grexit'): le Bund fait clairement office de refuge et se détend de -6,5Pts de base à 0,835.
Le 'spread' entre 'Bonos' et Bunds se creuse brutalement de +21Pts du fait que le '10 ans' espagnol se dégrade symétriquement de 15Pts de base à 2,29%.
Les 'BTP' italiens s'en sortent mieux avec une tension de +11Pts de base à 2,25% (soit une inversion de 'spread' par rapport aux 'bonos'.
Mais la dégradation la plus forte se matérialise sur le '10 ans' grec avec +48Pts de base à 11,77% et le '2 ans' affiche +128Pts de base à 25,84% (un niveau purement indicatif).
Le Portugal subit incontestablement une contagion : +25Pts de base à 3,1%.
La France et la Belgique semblent dans l'oeil du cyclone, épargnés par la volatilité qui affecte les autres catégories de dettes souveraines européennes: les OAT restent stables à 1,225% et le '10 ans' belge se montre tout aussi serein à 1,2460%... et sur l'ensemble de la semaine, les taux longs belges et français ne se dégradent que 7 à 8Pts de base.
L'agitation décrite ci-dessus résulte de la résurgence du scénario d'un 'grexit': le cas de figure serait à l'étude au plus haut niveau des autorités européennes.
La Macédoine vient même d'instaurer un mécanisme de contrôle des changes pour les banques grecques opérant sur son territoire (elles ne peuvent plus effectuer de sorties de liquidités, sur ordre de la banque centrale).
Des articles parus dans la presse allemande allèguent que Berlin se préparerait à une faillite de la Grèce.
Et pour corser le tout, les discussions entre la Grèce et le FMI sont dans une impasse totale depuis jeudi et des observateurs proches des acteurs de la négociation estiment que 'le gouffre entre la Grèce et l'Europe n'est pas prêt d'être comblé'.
Un mince espoir de compromis est alimenté par les déclarations d'un ministre grec -Alekos Flabouraris- qui espère un accord lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro jeudi prochain (le 18 juin), alors qu'une importante échéance de remboursement tombe le 19... mais elle sera regroupée avec les précédentes, plus celle programmée le 30/06.
La question grecque occulte une hausse de +0,1% de la production industrielle dans la zone euro en avril ainsi que dans l'ensemble de l'Union européenne, selon les estimations d'Eurostat.
Côté USA, prix à la production ont augmenté de 0,5% le mois dernier, selon le Département du Travail, là où les économistes anticipaient en moyenne une hausse de l'ordre de 0,4%.
L'indice de confiance des consommateurs 'UMich' mesuré par l'Université du Michigan a fortement progressé ce mois-ci, gagnant 3,9 points à 94,6 points en estimation initiale (contre 92 anticipé)... ces deux derniers chiffres pourraient donner des arguments à la FED pour entamer un relèvement de ses taux directeurs en septembre.
Les T-Bonds à '10 ans' ont commencé à se retendre jusque vers 2,40% avant de faire machine arrière vers 2,35% pour finir la semaine quasi inchangés, après avoir inscrit un record annuel de rendement à 2,5020% jeudi matin.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le 'spread' entre 'Bonos' et Bunds se creuse brutalement de +21Pts du fait que le '10 ans' espagnol se dégrade symétriquement de 15Pts de base à 2,29%.
Les 'BTP' italiens s'en sortent mieux avec une tension de +11Pts de base à 2,25% (soit une inversion de 'spread' par rapport aux 'bonos'.
Mais la dégradation la plus forte se matérialise sur le '10 ans' grec avec +48Pts de base à 11,77% et le '2 ans' affiche +128Pts de base à 25,84% (un niveau purement indicatif).
Le Portugal subit incontestablement une contagion : +25Pts de base à 3,1%.
La France et la Belgique semblent dans l'oeil du cyclone, épargnés par la volatilité qui affecte les autres catégories de dettes souveraines européennes: les OAT restent stables à 1,225% et le '10 ans' belge se montre tout aussi serein à 1,2460%... et sur l'ensemble de la semaine, les taux longs belges et français ne se dégradent que 7 à 8Pts de base.
L'agitation décrite ci-dessus résulte de la résurgence du scénario d'un 'grexit': le cas de figure serait à l'étude au plus haut niveau des autorités européennes.
La Macédoine vient même d'instaurer un mécanisme de contrôle des changes pour les banques grecques opérant sur son territoire (elles ne peuvent plus effectuer de sorties de liquidités, sur ordre de la banque centrale).
Des articles parus dans la presse allemande allèguent que Berlin se préparerait à une faillite de la Grèce.
Et pour corser le tout, les discussions entre la Grèce et le FMI sont dans une impasse totale depuis jeudi et des observateurs proches des acteurs de la négociation estiment que 'le gouffre entre la Grèce et l'Europe n'est pas prêt d'être comblé'.
Un mince espoir de compromis est alimenté par les déclarations d'un ministre grec -Alekos Flabouraris- qui espère un accord lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro jeudi prochain (le 18 juin), alors qu'une importante échéance de remboursement tombe le 19... mais elle sera regroupée avec les précédentes, plus celle programmée le 30/06.
La question grecque occulte une hausse de +0,1% de la production industrielle dans la zone euro en avril ainsi que dans l'ensemble de l'Union européenne, selon les estimations d'Eurostat.
Côté USA, prix à la production ont augmenté de 0,5% le mois dernier, selon le Département du Travail, là où les économistes anticipaient en moyenne une hausse de l'ordre de 0,4%.
L'indice de confiance des consommateurs 'UMich' mesuré par l'Université du Michigan a fortement progressé ce mois-ci, gagnant 3,9 points à 94,6 points en estimation initiale (contre 92 anticipé)... ces deux derniers chiffres pourraient donner des arguments à la FED pour entamer un relèvement de ses taux directeurs en septembre.
Les T-Bonds à '10 ans' ont commencé à se retendre jusque vers 2,40% avant de faire machine arrière vers 2,35% pour finir la semaine quasi inchangés, après avoir inscrit un record annuel de rendement à 2,5020% jeudi matin.
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