Le dossier grec prend l'allure d'un mauvais feuilleton depuis mardi dernier (fausse annonce d'une 'avancée' sur le dossier grec, démentie le lendemain par le FMI).
Les rebondissements se succèdent depuis ce lundi avec la nouvelle fausse rumeur d'une 'annonce' (attendue hier à 14H) qui n'a jamais eu lieu.
Les marchés ont piqué du nez ce mardi matin après l'échec apparent d'un mini-sommet impromptu sur la dette grecque organisé lundi soir à Berlin (réunissant les dirigeants des institutions créancières de la Grèce ainsi que François Hollande et Angela Merkel), ce qui a conduit Wolfgang Schaüble à déclarer qu'un 'grexit' aurait des conséquences douloureuses (confirmant par la même que ce scénario est bien envisagé côté allemand puisqu'il a déjà été chiffré).
Mais presque au moment où le ministre des finances allemand faisait part de ses craintes au marché, Alexis Tsipras prenait le contrepied en affirmant que 'la nuit dernière, un plan complet et crédible a été soumis aux créanciers du pays (UE, BCE et FMI)'... qui n'ont fait aucun commentaire attestant de la présentation de ce 'plan'.
Le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem déclarait un peu plus tard sur une chaîne TV néerlandaise que 'les progrès dans les discussions avec Athènes sur les réformes à mettre en oeuvre pour le déblocage d'un financement vital pour son économie sont insuffisants'.
Il vient d'ajouter 'qu'un accord ne sera probablement pas conclu cette semaine, les positions des négociateurs sont encore trop éloignées'.
Et pour achever de détendre l'atmosphère, le vice Premier ministre grec -Yannis Dragasakis- rappelait ce matin que 'le gouvernement grec n'acceptera pas d'ultimatum et ne se soumettra à aucun chantage'.
Le '10 ans' grec se détend néanmoins de -44Pts de base à 11,18% tandis que l'on assiste symétriquement à un embrasement sur les Bunds, les OAT, le '10 ans' belge.
Pas grand chose à voir avec la Grèce: les chiffres d'inflation publiés en Europe ce matin sont plus vigoureux que prévu avec une progression à +0,3% contre 0,2% anticipé: cela paraît symbolique mais fait l'effet d'une douche glacée avec une tension de +16,5Pts sur le Bund à 0,70%, +16Pts sur l'OAT 2025 à 1,005% et +16,5Pts sur l'emprunt belge à 1,023%.
La tension s'avère moins brutale sur les 'bonos' espagnols (+12Pts à 2,05%) mais plus sévère sur les BTP italiens (+17Pts à 2,12%).
Les taux longs US sont contaminés par la lourde correction des Eurobonds (le recul de 0,4% des commandes à l'industrie US aurait dû susciter une hausse des emprunts US) et le T-Bond 2025 se dégrade de +8Pts de base à 2,26/2,2610%... sur fond de dévissage de -2% sur Dollar à 1,1130 face à l'Euro.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les rebondissements se succèdent depuis ce lundi avec la nouvelle fausse rumeur d'une 'annonce' (attendue hier à 14H) qui n'a jamais eu lieu.
Les marchés ont piqué du nez ce mardi matin après l'échec apparent d'un mini-sommet impromptu sur la dette grecque organisé lundi soir à Berlin (réunissant les dirigeants des institutions créancières de la Grèce ainsi que François Hollande et Angela Merkel), ce qui a conduit Wolfgang Schaüble à déclarer qu'un 'grexit' aurait des conséquences douloureuses (confirmant par la même que ce scénario est bien envisagé côté allemand puisqu'il a déjà été chiffré).
Mais presque au moment où le ministre des finances allemand faisait part de ses craintes au marché, Alexis Tsipras prenait le contrepied en affirmant que 'la nuit dernière, un plan complet et crédible a été soumis aux créanciers du pays (UE, BCE et FMI)'... qui n'ont fait aucun commentaire attestant de la présentation de ce 'plan'.
Le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem déclarait un peu plus tard sur une chaîne TV néerlandaise que 'les progrès dans les discussions avec Athènes sur les réformes à mettre en oeuvre pour le déblocage d'un financement vital pour son économie sont insuffisants'.
Il vient d'ajouter 'qu'un accord ne sera probablement pas conclu cette semaine, les positions des négociateurs sont encore trop éloignées'.
Et pour achever de détendre l'atmosphère, le vice Premier ministre grec -Yannis Dragasakis- rappelait ce matin que 'le gouvernement grec n'acceptera pas d'ultimatum et ne se soumettra à aucun chantage'.
Le '10 ans' grec se détend néanmoins de -44Pts de base à 11,18% tandis que l'on assiste symétriquement à un embrasement sur les Bunds, les OAT, le '10 ans' belge.
Pas grand chose à voir avec la Grèce: les chiffres d'inflation publiés en Europe ce matin sont plus vigoureux que prévu avec une progression à +0,3% contre 0,2% anticipé: cela paraît symbolique mais fait l'effet d'une douche glacée avec une tension de +16,5Pts sur le Bund à 0,70%, +16Pts sur l'OAT 2025 à 1,005% et +16,5Pts sur l'emprunt belge à 1,023%.
La tension s'avère moins brutale sur les 'bonos' espagnols (+12Pts à 2,05%) mais plus sévère sur les BTP italiens (+17Pts à 2,12%).
Les taux longs US sont contaminés par la lourde correction des Eurobonds (le recul de 0,4% des commandes à l'industrie US aurait dû susciter une hausse des emprunts US) et le T-Bond 2025 se dégrade de +8Pts de base à 2,26/2,2610%... sur fond de dévissage de -2% sur Dollar à 1,1130 face à l'Euro.
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