Cette journée placée sous le signe de la BCE a été marquée par une poursuite de la tension des taux longs: la dégradation s'accélère sur les Bunds, le '10 ans' belge et les OAT, avec une variation de +16 à +17Pts de base, à respectivement 0,885%, 1,195% et 1,175%.
La Banque centrale européenne a sans surprise maintenu ses taux directeurs inchangés mercredi, le 'jour le jour' demeure ainsi à 0,05%, celui de la facilité de prêt marginal à 0,30% et celui de la facilité de dépôt à -0,20%.
La chute des marchés obligataires avait débuté avant la conférence de presse de M.Draghi mais tout s'est accéléré à partir de 14H30: parmi les 'petites phrases' qui donnent à réfléchir, il y a ce satisfécit sur la croissance qui va dans le bons sens dans l'Eurozone.
La BCE revoit également à la hausse son objectif d'inflation dans l'Eurozone à +0,3% en 2015 contre +0,2% initialement.
Les objectifs restent inchangés sur 2016 et 2017, à +1,5% et +1,8% respectivement.
Mario Draghi a réitéré l'avertissement de son bras droit Benoît Coeuré concernant le risque associé à la poursuite d'une politique de taux bas pour les compagnies d'assurances: elles se retrouvent contraintes d'acheter des actifs de moins en moins liquides (c'est la BCE qui assèche le marché) et de plus en plus risqués (le 'high yield' et les actions).
La BCE se réserve la possibilité de modifier (comprendre: d'amplifier) son 'QE' en d'accès de volatilité indésirable.
En ce qui concerne le dossier grec, le '10 ans' se détend de 38Pts de base à 10,80%: François Hollande affirme que 'nous sommes à quelques jours, voir quelques heures d'un règlement').
Les emprunts périphériques ont eux aussi subi une correction mais elle n'atteint que 8Pts de base sur les BTP italiens à 2,18% et +6,5Pts sur les 'bonos' espagnols à 2,14%.
Le 'spread' par rapport aux Bunds se rétrécit de 8 et 10Pts respectivement, il retombe sous 130 puis 126Pts de base.
Aux Etats-Unis, les T-Bonds voient leur rendement s'envoler au-delà des 2,30% pour inscrire un nouveau record annuel à 2,36% (+10Pts de base).
Le déficit commercial américain s'est fortement contracté en avril, selon le Département du Commerce : il est en effet ressorti à 40,9 milliards de dollars, après 50,6 milliards le mois précédent (chiffre révisé de 51,4 milliards en estimation initiale).
Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 201.000 emplois en mai, un chiffre parfaitement conforme aux attentes, d'après l'enquête mensuelle du cabinet spécialisé ADP.
La 'bonne surprise' pour les marchés obligataires (élément plaidant pour un statu quo durable de la FED) provient du ralentissement de la croissance du secteur des services aux Etats-Unis selon l'enquête mensuelle de l'Institut for Supply Management: l'indice ISM non-manufacturier a chuté de -2Pts, à 55,7 contre 57,8 en avril, alors que les analystes l'attendaient autour de 57... mais cela ne pèse pas lourd face à la contagion de la tension des taux dans l'Eurozone.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
La Banque centrale européenne a sans surprise maintenu ses taux directeurs inchangés mercredi, le 'jour le jour' demeure ainsi à 0,05%, celui de la facilité de prêt marginal à 0,30% et celui de la facilité de dépôt à -0,20%.
La chute des marchés obligataires avait débuté avant la conférence de presse de M.Draghi mais tout s'est accéléré à partir de 14H30: parmi les 'petites phrases' qui donnent à réfléchir, il y a ce satisfécit sur la croissance qui va dans le bons sens dans l'Eurozone.
La BCE revoit également à la hausse son objectif d'inflation dans l'Eurozone à +0,3% en 2015 contre +0,2% initialement.
Les objectifs restent inchangés sur 2016 et 2017, à +1,5% et +1,8% respectivement.
Mario Draghi a réitéré l'avertissement de son bras droit Benoît Coeuré concernant le risque associé à la poursuite d'une politique de taux bas pour les compagnies d'assurances: elles se retrouvent contraintes d'acheter des actifs de moins en moins liquides (c'est la BCE qui assèche le marché) et de plus en plus risqués (le 'high yield' et les actions).
La BCE se réserve la possibilité de modifier (comprendre: d'amplifier) son 'QE' en d'accès de volatilité indésirable.
En ce qui concerne le dossier grec, le '10 ans' se détend de 38Pts de base à 10,80%: François Hollande affirme que 'nous sommes à quelques jours, voir quelques heures d'un règlement').
Les emprunts périphériques ont eux aussi subi une correction mais elle n'atteint que 8Pts de base sur les BTP italiens à 2,18% et +6,5Pts sur les 'bonos' espagnols à 2,14%.
Le 'spread' par rapport aux Bunds se rétrécit de 8 et 10Pts respectivement, il retombe sous 130 puis 126Pts de base.
Aux Etats-Unis, les T-Bonds voient leur rendement s'envoler au-delà des 2,30% pour inscrire un nouveau record annuel à 2,36% (+10Pts de base).
Le déficit commercial américain s'est fortement contracté en avril, selon le Département du Commerce : il est en effet ressorti à 40,9 milliards de dollars, après 50,6 milliards le mois précédent (chiffre révisé de 51,4 milliards en estimation initiale).
Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 201.000 emplois en mai, un chiffre parfaitement conforme aux attentes, d'après l'enquête mensuelle du cabinet spécialisé ADP.
La 'bonne surprise' pour les marchés obligataires (élément plaidant pour un statu quo durable de la FED) provient du ralentissement de la croissance du secteur des services aux Etats-Unis selon l'enquête mensuelle de l'Institut for Supply Management: l'indice ISM non-manufacturier a chuté de -2Pts, à 55,7 contre 57,8 en avril, alors que les analystes l'attendaient autour de 57... mais cela ne pèse pas lourd face à la contagion de la tension des taux dans l'Eurozone.
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