Les Bourses européennes continuent de décrocher ce vendredi, dans le sillage des indices américains la veille : un indice PMI manufacturier assez terne dans la zone euro conforte le courant vendeur avant le rapport sur l'emploi américain de cet après-midi.
Lisbonne dégringole encore de 3,2%, Francfort abandonne 2%, Madrid 1,7%, Amsterdam perd 1,3%, Londres 1,2%, Paris, Milan et Bruxelles 1,1%. A New York, le Dow Jones a chuté de 1,9% et le Nasdaq de 2,1%.
La reprise se poursuit dans le secteur manufacturier de l'Eurozone en juillet, au vu de l'indice PMI de Markit qui reste inchangé à 51,8 par rapport au plus bas de sept mois enregistré en juin. Il fléchit toutefois légèrement par rapport à son estimation flash (51,9).
Le renforcement de la contraction en France compense en partie la poursuite de la croissance en Allemagne et en dehors du noyau franco-allemand. L'Irlande enregistre le plus fort taux d'expansion, suivie de l'Espagne dont le taux reste proche d'un plus haut de sept ans.
'L'indice fléchit légèrement en juillet par rapport à son estimation flash, reflétant vraisemblablement l'intensification de la crise en Ukraine et la montée des inquiétudes qui en résulte', explique Chris Williamson, chief economist à Markit.
'Ce vendredi s'annonce très chargé en terme de publications économiques aux Etats-Unis', note Aurel BGC, qui cite pêle-mêle l'emploi de juillet, les dépenses et revenus des ménages en juin, l'indice ISM manufacturier et les dépenses de construction.
Le bureau d'études anticipe des créations d'emploi en net ralentissement sur le mois de juillet, vers 222.000, soulignant que 'les indicateurs disponibles, comme les enquêtes PMI Markit sur les Etats-Unis, militent pour des créations d'emploi moins fortes'.
Côté valeurs, Adidas (XETRA:ADSGN) poursuit sa descente aux enfers et recule de 5,2% à 56,3 euros à Francfort, sous l'effet de dégradations de la part d'UBS et de Bryan Garnier de 'achat' à 'neutre', au lendemain de l'avertissement sur résultats de l'équipementier sportif.
A Paris, les opérateurs saluent les résultats d'AXA (PARIS:AXAF) (+1% à 17,4 euros) et de Natixis (PARIS:CNAT) (+0,9% à 4,9 euros), mais sanctionnent très lourdement les abaissements d'objectifs d'Arkema (PARIS:AKE) (-19,2% à 56 euros) et d'Areva (PARIS:AREVA) (-19,2% à 12,6 euros).
Lanterne rouge à Amsterdam, ArcelorMittal (AMS:ISPA) dévisse de 5,6% à 10,7 euros : le sidérurgiste a fait état d'un résultat trimestriel légèrement inférieur aux attentes, tout en se montrant positif sur la demande d'acier en Europe et aux Etats-Unis.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.