Si les cours du pétrole relèvent la tête, avec un baril de brut léger qui se traite à présent autour de 38,7 dollars (+2,1%), ce qui profite logiquement aux valeurs du secteur, l'environnement macroéconomique actuel paraît inquiéter les investisseurs. Pour autant, la hausse de Wall Street permet de limiter les dégâts et la majorité des places européennes se sont retournées à la hausse.
'Avec la perspective d'un nouveau ralentissement de l'économie mondiale, on peut s'attendre à de nouvelles glissades', a néanmoins averti un opérateur ce matin.
Pour l'heure, et alors que l'euro se redresse lui aussi pour s'échanger autour de 1,0961 contre le dollar (+0,6%), le biais baissier ne subsiste plus que sur une partie des principales bourses européennes.
Vers 17h, Le Footsie 100 engrange 0,6%, tandis que le CAC 40 et le Dax sont à présent stables et qu'à Zürich le SMI abandonne 0,3%. Le Footsie MIB (Milan) et l'Ibex 35 (Madrid) avancent pour leur part de respectivement 0,5 et 0,7% environ.
A Bruxelles, le BEL 20 cède en revanche 0,4%, tiré vers le bas par Ackermans (-1,7%) et le laboratoire pharmaceutique UCB (-2,3%).
Malgré la rechute d'Altice (AS:ATCE) (-2,6%), l'AEX (Amsterdam) a en revanche basculé en territoire positif et prend désormais 0,8%.
Enfin, à Lisbonne, le PSI 20 progresse dans des proportions équivalentes.
Seul indicateur notable du jour dans la zone euro, l'excédent de la balance commerciale de l'Allemagne s'est tassé à 22,5 milliards d'euros en octobre, contre 22,8 milliards d'euros le mois précédent, a rapporté ce matin l'Office fédéral des statistiques.
Outre-Atlantique, les stocks des grossistes américains ont de leur côté reculé de 0,1% en octobre, après une progression de 0,2% le mois précédent (chiffre révisé de +0,5%), a rapporté tout à l'heure le Département du Commerce.
Ce repli constitue une surprise dans la mesure où les économistes tablaient en moyenne sur une augmentation de 0,1%.
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