Quelque chose n'a pas fonctionné comme prévu à Wall Street: tous les indices US ont clôturé au plus bas jour, sur des écarts compris entre -0,65% et -1,25%, en deçà même des niveaux affichés quand les places européennes perdaient -2% en moyenne (avant d'en terminer miraculeusement à +2,25%).
Les marchés étaient prétendument remontés à partir de 15H30 suite à une déclaration du ministre russe de l'économie qui affirme 'qu'aucune mesure spéciale -comme le contrôle des mouvements de capitaux- n'est à l'étude'... alors que la Bourse de Moscou a chuté de -20% en séance et que le rouble s'est effondré lui aussi de -20%, sous les 80/$ (soit -50% en 3 semaines).
C'est effectivement très rassurant de savoir que la Russie ne va rien faire... puisque que quand elle essaye d'enrayer la débâcle en remontant ses taux de 62% comme la nuit précédente, ça ne fonctionne pas.
Une fois n'est pas coutume, et après avoir craint d'assister à une capitulation des places boursières, les gérants et les stratèges interviewés sur les networks économiques se sont félicités de la remontée inespérée des indices... grâce à des 'interventions musclées' pour soutenir les cours, ce qui tombe très bien, à la veille du communiqué final de la FED et à 48H de la séance cruciale des '4 sorcières'.
Il ne reste en effet que 72H pour orchestrer le 'rallye de fin d'année' (et gonfler les performances pour que les actionnaires passent de bons réveillons).
Mais cette allégresse devant la matérialisation d'un scénario 'improbable' équivaut à entériner de la manipulation indicielle pure, laquelle rend depuis début décembre les marchés US étrangement invulnérables.
Les preuves de cette manipulation sautaient aux yeux en début de séance lorsque des acheteurs (reste à deviner lesquels) ont d'abord arraché à la hausse les 30 valeurs de l'indice Dow Jones -plus étroit- en espérant que cela entrainerait le reste de la cote US (il y a eu jusqu'à 1% d'écart de performance entre le Dow et le 'S&P' vers 16H, c'est absolument rarissime) et cela semblait avoir fonctionné quand le 'S&P' a recollé au 'DOW' vers 18H.
Et puis, les vendeurs ont repris la main et le 'sell-off' s'est accéléré en fin de séance : le S&P500 a chuté de -0,85%, enfonçant résolument le support des 1.990Pts pour en terminer à 1.972, avec un 'VIX' qui grimpe au final de +15,5% à 23,50 (soit +100% en 7 séances).
Mais avec une telle volatilité sur le VIX, de gros vendeurs de 'valeur temps' se font tailler en pièce et subissent des pertes colossales depuis 10 jours et qui s'ajoutent probablement à des pertes abyssales sur des positions 'longues' sur le pétrole.
Ajoutons que la remontée de Wall Street entre 15H30 et 18H ne pouvait s'expliquer par de mauvais indicateurs américains publiés à 14H30 puis à 16H: les mises en chantier ont reculé de -1,6% et les demandes de permis de construire ont chuté de -5,2% en novembre et l'indice flash manufacturier (de Markit) ralentit à 53,7 en décembre (après 54,8 en novembre) alors qu'une stabilité était anticipée.
Le Nasdaq-100 a été plombé par Express Scripts -4%, Google -3,4%, Netflix, Biogen et Microsoft -3,2%, Best Buy et Priceline -3,1%, Alexion et Facebook -3%, Yahoo -2%, Apple -1,4%.
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Les marchés étaient prétendument remontés à partir de 15H30 suite à une déclaration du ministre russe de l'économie qui affirme 'qu'aucune mesure spéciale -comme le contrôle des mouvements de capitaux- n'est à l'étude'... alors que la Bourse de Moscou a chuté de -20% en séance et que le rouble s'est effondré lui aussi de -20%, sous les 80/$ (soit -50% en 3 semaines).
C'est effectivement très rassurant de savoir que la Russie ne va rien faire... puisque que quand elle essaye d'enrayer la débâcle en remontant ses taux de 62% comme la nuit précédente, ça ne fonctionne pas.
Une fois n'est pas coutume, et après avoir craint d'assister à une capitulation des places boursières, les gérants et les stratèges interviewés sur les networks économiques se sont félicités de la remontée inespérée des indices... grâce à des 'interventions musclées' pour soutenir les cours, ce qui tombe très bien, à la veille du communiqué final de la FED et à 48H de la séance cruciale des '4 sorcières'.
Il ne reste en effet que 72H pour orchestrer le 'rallye de fin d'année' (et gonfler les performances pour que les actionnaires passent de bons réveillons).
Mais cette allégresse devant la matérialisation d'un scénario 'improbable' équivaut à entériner de la manipulation indicielle pure, laquelle rend depuis début décembre les marchés US étrangement invulnérables.
Les preuves de cette manipulation sautaient aux yeux en début de séance lorsque des acheteurs (reste à deviner lesquels) ont d'abord arraché à la hausse les 30 valeurs de l'indice Dow Jones -plus étroit- en espérant que cela entrainerait le reste de la cote US (il y a eu jusqu'à 1% d'écart de performance entre le Dow et le 'S&P' vers 16H, c'est absolument rarissime) et cela semblait avoir fonctionné quand le 'S&P' a recollé au 'DOW' vers 18H.
Et puis, les vendeurs ont repris la main et le 'sell-off' s'est accéléré en fin de séance : le S&P500 a chuté de -0,85%, enfonçant résolument le support des 1.990Pts pour en terminer à 1.972, avec un 'VIX' qui grimpe au final de +15,5% à 23,50 (soit +100% en 7 séances).
Mais avec une telle volatilité sur le VIX, de gros vendeurs de 'valeur temps' se font tailler en pièce et subissent des pertes colossales depuis 10 jours et qui s'ajoutent probablement à des pertes abyssales sur des positions 'longues' sur le pétrole.
Ajoutons que la remontée de Wall Street entre 15H30 et 18H ne pouvait s'expliquer par de mauvais indicateurs américains publiés à 14H30 puis à 16H: les mises en chantier ont reculé de -1,6% et les demandes de permis de construire ont chuté de -5,2% en novembre et l'indice flash manufacturier (de Markit) ralentit à 53,7 en décembre (après 54,8 en novembre) alors qu'une stabilité était anticipée.
Le Nasdaq-100 a été plombé par Express Scripts -4%, Google -3,4%, Netflix, Biogen et Microsoft -3,2%, Best Buy et Priceline -3,1%, Alexion et Facebook -3%, Yahoo -2%, Apple -1,4%.
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