Les indices actions européens refusent de s'éloigner de leurs équilibres : les opérateurs préfèrent manifestement attendre la confirmation par les urnes d'une prise de la Maison Blanche par Hillary Clinton, pour manifester leur enthousiasme.
Milan et Madrid cèdent 0,2%, Francfort 0,1%, Bruxelles stagne, Paris et Londres grappillent 0,1%, Zurich, Amsterdam et Lisbonne 0,2%. Lundi à New York, le Dow Jones a grimpé de 2,1% et le Nasdaq de 2,4%.
'L'appétit pour le risque s'est accru au cours des dernières 24 heures, les investisseurs estimant qu'une victoire de Clinton assortie d'un Congrès divisé constitue le meilleur scénario possible, mais aussi le plus probable', explique Chris Weston, stratège chez IG.
'Après la récente amélioration des perspectives de croissance mondiale une mauvaise surprise (avec l'élection de Donald Trump) viendrait forcément perturber la volonté de la Fed sur sa hausse des taux graduelle', prévient toutefois Barclays (LON:BARC) Bourse.
'En politique tout est possible et seul le secret des urnes parlera, dans moins de 24 heures, nous saurons. 'Step by Step', chaque chose en son temps, laissons passer cette élection primordiale, avant d'agir à nouveau sur les marchés', poursuit-il prudemment.
Aucune donnée n'est attendue cet après-midi aux Etats-Unis, mais les opérateurs ont pris connaissance en Europe, notamment, d'une production industrielle en baisse de 0,4% au Royaume Uni et de 1,8% en Allemagne, en septembre.
Sur le plan des valeurs, Deutsche Post-DHL progresse de 1,8% à Francfort, après la présentation d'un profit opérationnel presque quadruplé à 755 millions d'euros au troisième trimestre, la meilleure performance de son histoire sur cette période de l'année.
ArcelorMittal (AS:ISPA) chute de 6,4% à Amsterdam et fait ainsi figure de lanterne rouge de l'AEX : le sidérurgiste déçoit avec son EBITDA trimestriel en croissance de 40% à un peu moins 1,9 milliard, niveau légèrement en dessous du consensus.
De la même façon, Solvay (BR:SOLB) dévisse de 6% à Bruxelles, sanctionné pour un résultat net trimestriel du chimiste en légère hausse à 176 millions d'euros, mais inférieur à la prévision moyenne des analystes.
Ces deux valeurs figurent aussi en queue de classement du CAC40, alors que Crédit Agricole (PA:CAGR) (+6,2%) caracole au contraire en tête de l'indice parisien, dans le sillage d'une augmentation de 27% de son résultat net part du groupe sous-jacent au troisième trimestre.
Adecco avance enfin de 0,9% à Zurich, après avoir engrangé un bénéfice net part du groupe de 173 millions d'euros au troisième trimestre 2016, à comparer à une perte de 513 millions un an auparavant à cause d'une dépréciation de survaleur.
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