Wall Street digérait sans aigreur toutes les statistiques médiocres depuis la mi-juillet et en particulier une croissance étonnamment faible de +1% au 1er semestre: les 'sherpas' semblaient n'attendre que le 1er bon chiffre depuis 1 mois (255.000 créations d'emplois au lieu de 185.000 attendu) pour propulser les indices US vers de nouveaux records.
L'envolée de Wall Street ne souffrirait aucune discussion si par ailleurs d'autres chiffres beaucoup moins glorieux (lourde dégradation du commerce extérieur) n'étaient parus simultanément à 14H30... mais dans un marché débordant de 'cash', les mauvaises 'stats' n'existent tout simplement pas et chaque 'bonne surprise' est montée en épingle, justifiant un discours unanimement 'bull'.
De la sorte, et tout approche critique de la situation économique étant noyée sous un déferlement de commentaires dithyrambiques, il n'est pas étonnant que 4 semaines de consolidation à l'horizontal débouche soudain sur l'établissement de nouveaux records historiques de clôture.
Le S&P500 s'envole de 0,86% à 2.183 (nouveau record absolu, +0,4% hebdo), le Nasdaq Composite de 1,06% à 5.221 (zénith historique de clôture... 100% des gains de la semaine ses ont matérialisés vendredi).
Le Dow Jones a pris 1,04% à 18.543,5 (3ème meilleure clôture de tous les temps et +0,6% en 'hebdo'), essentiellement grâce à l'envolée de +10,5% du géant Merck (NYSE:MRK) .
Pour en revenir au catalyseur de la bouffée d'euphorie de vendredi, le nombre de jobs créés (+255.000) excède largement le consensus des économistes (de +50% partant d'une anticipation de +180.000 conforme à l'enquête ADP qui avait comptabilisé 179.000 nouveaux emplois dans le secteur privé).
Le 'NFP' de juin est révisé à la hausse de +6.000 et celui de mai de 11.000 à 24.000; le taux de chômage ressort inchangé à 4,9%.
Les salaires horaires ont progressé de +0,3% à 25,7$ et ressortent en hausse de +2,6% sur les 12 derniers mois.
Tout ceci pourrait fournir à la FED le prétexte idéal pour justifier son intention de relever son taux directeur en décembre.
La dégradation inattendue du commerce extérieur américain (-8,7% à -44,5Mds$) qui jette une ombre sur la compétitivité américaine ne fait même pas l'objet de commentaires relativisant la vision idyllique suscitée par les chiffres des l'emploi.
Tous les secteurs boursiers étaient en hausse vendredi, dans le cadre d'une avancée irrésistible qui a particulièrement profité aux 'poids lourds' comme Alphabet (+1,4%), Apple (NASDAQ:AAPL) (+1,5%), Qualcomm (NASDAQ:QCOM) (+1,7%), Vertex (NASDAQ:VRTX) (+2,15%), Goldman, Sachs (+2,55%), JP Morgan (+2,65%), Micron (NASDAQ:MU) (+3,5%) ou Symantec (+4%).
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
L'envolée de Wall Street ne souffrirait aucune discussion si par ailleurs d'autres chiffres beaucoup moins glorieux (lourde dégradation du commerce extérieur) n'étaient parus simultanément à 14H30... mais dans un marché débordant de 'cash', les mauvaises 'stats' n'existent tout simplement pas et chaque 'bonne surprise' est montée en épingle, justifiant un discours unanimement 'bull'.
De la sorte, et tout approche critique de la situation économique étant noyée sous un déferlement de commentaires dithyrambiques, il n'est pas étonnant que 4 semaines de consolidation à l'horizontal débouche soudain sur l'établissement de nouveaux records historiques de clôture.
Le S&P500 s'envole de 0,86% à 2.183 (nouveau record absolu, +0,4% hebdo), le Nasdaq Composite de 1,06% à 5.221 (zénith historique de clôture... 100% des gains de la semaine ses ont matérialisés vendredi).
Le Dow Jones a pris 1,04% à 18.543,5 (3ème meilleure clôture de tous les temps et +0,6% en 'hebdo'), essentiellement grâce à l'envolée de +10,5% du géant Merck (NYSE:MRK) .
Pour en revenir au catalyseur de la bouffée d'euphorie de vendredi, le nombre de jobs créés (+255.000) excède largement le consensus des économistes (de +50% partant d'une anticipation de +180.000 conforme à l'enquête ADP qui avait comptabilisé 179.000 nouveaux emplois dans le secteur privé).
Le 'NFP' de juin est révisé à la hausse de +6.000 et celui de mai de 11.000 à 24.000; le taux de chômage ressort inchangé à 4,9%.
Les salaires horaires ont progressé de +0,3% à 25,7$ et ressortent en hausse de +2,6% sur les 12 derniers mois.
Tout ceci pourrait fournir à la FED le prétexte idéal pour justifier son intention de relever son taux directeur en décembre.
La dégradation inattendue du commerce extérieur américain (-8,7% à -44,5Mds$) qui jette une ombre sur la compétitivité américaine ne fait même pas l'objet de commentaires relativisant la vision idyllique suscitée par les chiffres des l'emploi.
Tous les secteurs boursiers étaient en hausse vendredi, dans le cadre d'une avancée irrésistible qui a particulièrement profité aux 'poids lourds' comme Alphabet (+1,4%), Apple (NASDAQ:AAPL) (+1,5%), Qualcomm (NASDAQ:QCOM) (+1,7%), Vertex (NASDAQ:VRTX) (+2,15%), Goldman, Sachs (+2,55%), JP Morgan (+2,65%), Micron (NASDAQ:MU) (+3,5%) ou Symantec (+4%).
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