Les Bourses européennes rebondissent ce mardi, illustrant le caractère temporaire de l'effet géopolitique sur la confiance des investisseurs : ceux-ci préfèrent braquer leurs regards vers des résultats d'entreprises généralement satisfaisants.
Madrid s'adjuge 1,3%, devant Milan (+1,1%), Paris (+0,9%), Londres, Francfort, Amsterdam et Bruxelles (+0,8%), Lisbonne (+0,6%) et Zurich (+0,5%). A New York la veille, le Dow Jones a cédé près de 0,3% et le Nasdaq, de 0,2%.
'La situation à la frontière entre la Russie et l'Ukraine ne change pas fondamentalement la donne financière et stratégique', juge Christopher Dembik. 'L'Histoire nous a enseigné que le statu quo, à maintes reprises, et parfois pendant des décennies, est tenable'.
Surtout, l'analyste de Saxo Banque souligne que 'la confiance est de retour dans les pays moteurs' et que 'sur les 82 sociétés du S&P qui ont déjà publié leurs résultats, près de 69% d'entre elles ont fait mieux que prévu'.
De nombreux grands groupes américains dévoileront d'ailleurs leurs résultats dans les toutes prochaines heures, comme DuPont (NYSE:DD), Coca-Cola (NYSE:KO), McDonald's (NYSE:MCD) ou United Technologies (NYSE:UTX), tandis qu'Apple (NASDAQ:AAPL) et Microsoft (NASDAQ:MSFT) dévoileront leurs performances ce soir.
Le calendrier économique s'annonce par contre assez léger, avec l'indice des prix à la consommation et les ventes de logements anciens pour le mois de juin comme seules publications prévues cet après-midi aux Etats-Unis.
En queue du SMI de Zurich, Crédit Suisse (SIX:CSGN) perd 1,8% à 25,6 francs suisses, sanctionné pour une perte trimestrielle liée au règlement définitif par l'établissement bancaire de toutes les affaires transfrontières américaines en cours.
Swatch (SIX:UHR) recule de son côté de 1,3% à 507 francs, l'horloger ayant subi une baisse de 11,5% de son bénéfice net au premier semestre, en raison notamment du poids des changes, d'un incendie dans un atelier et de dépenses marketing importantes.
De loin la plus forte baisse du CAC40 à Paris, Publicis (PARIS:PUBP) décroche de 5,5% à 55,6 euros, après la parution de résultats semestriels marqués par un net ralentissement de la croissance organique du groupe de communication au deuxième trimestre (+0,5%).
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