Les Bourses européennes s'enfoncent dans le rouge cet après-midi, ne saluant pas la croissance américaine qui s'est révélée plus forte que prévu, dans la mesure où elle conforte le camp des faucons au sein de la Fed.
Lisbonne abandonne 2,9%, loin devant Paris (-1,3%) et Bruxelles (-1%), Londres et Zurich (-0,4%), Francfort et Milan (-0,3%), tandis qu'Amsterdam prend 0,3% et Madrid 0,5%. A New York, le Dow Jones cède 0,4% et le Nasdaq gagne 0,2%.
Le PIB de la première économie mondiale a pourtant grimpé de 4% au deuxième trimestre en rythme annualisé, d'après l'estimation avancée du Département du commerce, contre une croissance de 3% environ attendue par les économistes.
Ces chiffres pourraient toutefois conforter les partisans d'une ligne dure au sein de la Réserve fédérale, à quelques heures de la conclusion de sa réunion de politique monétaire, réunion qui devrait d'ailleurs déboucher sur un nouveau tour de vis sur les rachats d'actifs.
'Janet Yellen ayant indiqué que le timing d'une hausse des taux directeurs dépendra des prochains indicateurs, les investisseurs seront très sensibles aux quelques phrases du communiqué concernant la conjoncture américaine', prévient Aurel BGC.
Toujours du côté de l'économie américaine, le secteur privé a créé 218.000 postes en juillet, selon le cabinet de services aux entreprises ADP, soit un peu moins que prévu. A titre de comparaison, le secteur privé avait créé 281.000 emplois en juin.
De ce côté de l'atlantique, le PIB espagnol a augmenté de 0,6% sur le deuxième trimestre 2014 par rapport au trimestre précédent. La quatrième économie de la zone euro a donc encore accéléré après une croissance de 0,4% sur les trois premiers mois de l'année.
Sur le front des publications, Barclays (LONDON:BARC) grimpe de 4,2% à 228 pence à Londres, à la suite de résultats supérieurs aux attentes du marché, en dépit des difficultés persistantes connues par ses activités de banque d'investissement.
KPN (AMS:KPN) prend la tête de l'AEX avec une progression de 5,1% à 2,4 euros, dans le sillage des trimestriels meilleurs que prévu dévoilés par l'opérateur télécoms néerlandais, qui confirme donc ses objectifs financiers.
A Francfort, le fabricant de semi-conducteurs Infineon (XETRA:IFXGn) (-3,6% à 8,6 euros) fait figure de lanterne rouge du DAX, alors que le groupe de chimie-pharmacie BAYER (XETRA:BAYGN) (+2,4% à 101,8 euros) domine l'indice, après leurs trimestriels respectifs.
Plus forte hausse du CAC40 à Paris avec un gain de 3,3% à 45,1 euros, Airbus Group (PARIS:AIR) profite à la fois d'une augmentation de moitié du résultat net semestriel et du souhait affiché par le constructeur aéronautique de céder ses parts dans Dassault Aviation (PARIS:AVMD).
En revanche, les opérateurs du marché parisien sanctionnent les publications trimestrielles dévoilées par Schneider Electric (PARIS:SCHN) (-3,5% à 65 euros), Total (PARIS:TOTF) (-4,4% à 50 euros) ou encore Rexel (PARIS:RXL) (-4% à 14,9 euros).
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