Un calme relatif continue de régner sur le compartiment 'taux' alors que volatilité continue de secouer en tous sens les indices d'actions... et jusqu'à la dernière minute ce mardi puisque le CAC40 par exemple a reperdu -60Pts entre 17H23 et 17H35.
Et pourtant, pas trace d'un arbitrage en faveur des bons du Trésor malgré ce soudain accès d'aversion au risque... loin d'être anecdotique !
Plus troublant encore, les séances de bourses battent des records d'activité depuis 10 jours tandis que les échanges demeurent anecdotiques sur l'obligataire (les spécialistes évoquent même des marchés dangereusement étroits dès que l'on délaisse la classe des emprunts d'état)
Les opérateurs s'étaient repris à espérer une 'solution' en fin d'après-midi alors que le gouvernement grec et des membres de l'Eurogroupe se 'reparlent'.
La Grèce suggère une extension du plan d'aide et un refinancement temporaire via le mécanisme du MES (sur 2 ans): reste à en analyser les détails... et il n'est pas sur que l'Allemagne valide ce mécanisme.
Le versement au FMI prévu ce mardi n'aura pas lieu -sans surprise- mais il ne donne pas systématiquement lieu à un constat de 'défaut'.
En revanche, la Grèce vient de subir une nouvelle dégradation de sa dette en catégorie à CCC- (soit en 'défaut partiel') par 'S&P'.
Le référendum de dimanche en Grèce -qui sera maintenu quoi que donnent les nouvelles négociations qui s'engagent- s'apparente pour nombre d'observateurs à un pas important franchi vers la sortie du pays de l'Eurozone.
Le '10 ans' grec franchit un nouveau cap avec le débordement des 15% de rendement (à 15,4%) et le '2 ans' n'en finit pas de s'envoler (de façon théorique) avec un nouveau record absolu à 37,2% contre 34,45% la veille et un peu plus de 21,20% vendredi dernier.
Mais pas de contamination aux dettes périphériques comme cela avait été le cas la veille : le Portugal connaît même une embellie à 2,95% contre 3,058% la veille (après 3,14% au plus haut lundi).
Les 'bonos' espagnols se détendent de 6Pts de base à 2,28%, les BTP italiens de -6,5Pts de base à 2,3040%.
Du côté des actifs 'surs' comme les Bunds, l'heure est également à la détente avec -3Pts de base à 0,77% tandis que les OAT se renforcent (-4,5Pts de base) à 1,194 contre 1,24 lundi et le '10ans' belge s'améliore d'autant à 1,214% contre 1,26%.
Les indicateurs du jour publiés en Europe n'étaient pas de nature à affecter les marchés de taux: le tableau semble assez neutre avec un niveau de chômage stabilisé à 11,1% en données CVS en mai 2015 (et de 9,6% dans l'ensemble de l'UE... qui englobe l'Angleterre avec son taux de chômage très bas (grâce à de nombreux 'biais' statistiques).
Le taux d'inflation annuel de la zone euro a, lui, été estimé à 0,2% ce mois-ci en préliminaire, en baisse par rapport au mois de mai où il était de 0,3%. Ce n'est pas une bonne surprise mais cela ne ranime pas le spectre de la déflation non plus en zone Euro.
Outre-Atlantique, l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board s'est par ailleurs établi à 101,4 points ce mois-ci, soit une progression de 6 points en séquentiel, contre +2,1 points anticipés.
Le PMI de la région de Chicago a progressé à 49,4 points sur le mois qui s'achève, contre 46,2 points en mai, se rapprochant donc du seuil des 50, au-delà duquel l'économie est considérée comme en croissance.
Les taux longs US qui s'étaient tendus jusque vers 2,378% en début d'après-midi ont fini inchangés à 2,33% après la petite déception du PMI US.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Et pourtant, pas trace d'un arbitrage en faveur des bons du Trésor malgré ce soudain accès d'aversion au risque... loin d'être anecdotique !
Plus troublant encore, les séances de bourses battent des records d'activité depuis 10 jours tandis que les échanges demeurent anecdotiques sur l'obligataire (les spécialistes évoquent même des marchés dangereusement étroits dès que l'on délaisse la classe des emprunts d'état)
Les opérateurs s'étaient repris à espérer une 'solution' en fin d'après-midi alors que le gouvernement grec et des membres de l'Eurogroupe se 'reparlent'.
La Grèce suggère une extension du plan d'aide et un refinancement temporaire via le mécanisme du MES (sur 2 ans): reste à en analyser les détails... et il n'est pas sur que l'Allemagne valide ce mécanisme.
Le versement au FMI prévu ce mardi n'aura pas lieu -sans surprise- mais il ne donne pas systématiquement lieu à un constat de 'défaut'.
En revanche, la Grèce vient de subir une nouvelle dégradation de sa dette en catégorie à CCC- (soit en 'défaut partiel') par 'S&P'.
Le référendum de dimanche en Grèce -qui sera maintenu quoi que donnent les nouvelles négociations qui s'engagent- s'apparente pour nombre d'observateurs à un pas important franchi vers la sortie du pays de l'Eurozone.
Le '10 ans' grec franchit un nouveau cap avec le débordement des 15% de rendement (à 15,4%) et le '2 ans' n'en finit pas de s'envoler (de façon théorique) avec un nouveau record absolu à 37,2% contre 34,45% la veille et un peu plus de 21,20% vendredi dernier.
Mais pas de contamination aux dettes périphériques comme cela avait été le cas la veille : le Portugal connaît même une embellie à 2,95% contre 3,058% la veille (après 3,14% au plus haut lundi).
Les 'bonos' espagnols se détendent de 6Pts de base à 2,28%, les BTP italiens de -6,5Pts de base à 2,3040%.
Du côté des actifs 'surs' comme les Bunds, l'heure est également à la détente avec -3Pts de base à 0,77% tandis que les OAT se renforcent (-4,5Pts de base) à 1,194 contre 1,24 lundi et le '10ans' belge s'améliore d'autant à 1,214% contre 1,26%.
Les indicateurs du jour publiés en Europe n'étaient pas de nature à affecter les marchés de taux: le tableau semble assez neutre avec un niveau de chômage stabilisé à 11,1% en données CVS en mai 2015 (et de 9,6% dans l'ensemble de l'UE... qui englobe l'Angleterre avec son taux de chômage très bas (grâce à de nombreux 'biais' statistiques).
Le taux d'inflation annuel de la zone euro a, lui, été estimé à 0,2% ce mois-ci en préliminaire, en baisse par rapport au mois de mai où il était de 0,3%. Ce n'est pas une bonne surprise mais cela ne ranime pas le spectre de la déflation non plus en zone Euro.
Outre-Atlantique, l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board s'est par ailleurs établi à 101,4 points ce mois-ci, soit une progression de 6 points en séquentiel, contre +2,1 points anticipés.
Le PMI de la région de Chicago a progressé à 49,4 points sur le mois qui s'achève, contre 46,2 points en mai, se rapprochant donc du seuil des 50, au-delà duquel l'économie est considérée comme en croissance.
Les taux longs US qui s'étaient tendus jusque vers 2,378% en début d'après-midi ont fini inchangés à 2,33% après la petite déception du PMI US.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.