La première baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) le 18 septembre n’a pas incité les investisseurs et les économistes à passer à autre chose. Bien au contraire, les moindres déclarations des banquiers centraux sont toujours scrutées et donnent lieu à des réactions sur les marchés. A l’occasion de sa réunion de politique monétaire du 17 octobre, la Banque centrale européenne (BCE) s’est faite « colombe ». Au même moment, la Fed s’efforçait de convaincre les observateurs qu’elle allait poursuivre l’assouplissement mais avec prudence.