Investing.com - Les options sur le brut ont conclu dans un gouffre de 15 semaines, sur fond de crainte que la paralysie des administrations des Etats-Unis nuise à leur reprise au quatrième trimestre.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour novembre se sont échangés à 102,02 USD le baril à la clôture des transactions, avec un recul de 0,96%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 100,60 USD, leur valeur la plus faible depuis le 3 juillet, après avoir pourtant fini la veille à 103,01 USD avec un sursaut de 1,38%.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 100,32 USD, leur plancher déjà évoqué, et rencontrer de la résistance à court terme à 103,57 USD, leur pic du 10 octobre.
Ils auront ainsi laissé échapper 1,75% pour leur quatrième déconvenue hebdomadaire en cinq semaines.
Les yeux étaient tournés vers le deuxième jour de débats entre l'administration Obama et l'opposition républicaine, dans le but de relancer les services d'état en sommeil depuis le début du mois, et relever le plafond d'endettement national, qui inquiète de plus en plus les observateurs.
Un défaut de paiement risque ainsi d'avoir lieu le 17 octobre en l'absence de résolution de ce conflit.
L'angoisse des conséquences de cette cacophonie sur les besoins en or noir s'est intensifiée après que les autorités des Etats-Unis aient constaté dans le cadre de leur inventaire du mercredi que les réserves du pays avaient dépassé les prédictions en accumulant 6,8 millions de barils la semaine passée au lieu des 1,5 millions envisagés.
Elles se situaient du coup à 370,5 milions de barils, leur niveau le plus élevé depuis juillet.
Les incertitudes au sujet des aides de la Réserve Fédérale n'étaient pas non plus en reste.
Il avait été révélé mercredi que sa décision de ne pas fermer les robinets avait été prise "de justesse" pour septembre, mais que tous les membres de son conseil directeur sauf un avaient opté pour le statu quo.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour novembre ont pour leur part laissé échapper 0,47% vendredi pour glisser à 111,28 USD du baril.
Leurs cours, établis à Londres, ont tout de même terminé la semaine avec un sursaut de 1,63%, pour s'établir à 9,26 USD de mieux que leurs homologues américaines, leur écart le plus important en quatre mois.
Ils avaient bondi hier en raison d'évènements touchant la Libye jetant une ombre sur la production de cette dernière.
Un groupe d'anciens rebelles dirigés par le ministère de l'intérieur avait en effet exfiltré mercredi le premier ministre Ali Zaidan d'un hôtel de Tripoli pour l'emmener en un lieu inconnu, après quoi il avait été relâché, les autorités déclarant qu'il avait été arrêté sur la foi d'informations erronées selon lesquelles un mandat avait été émis à son encontre.
Le pays détient les puits les plus importants d'Afrique, et la zone du Maghreb et du Moyen-Orient était responsable de 36% de la production mondiale et abritait 52% des réserves prouvées en 2012.
L'évolution des pourparlers politiques à Washington sera au centre des débats de la semaine prochaine.
Il ne faudra pas non plus négliger la série de résultats de la Chine, portant notamment sur l'inflation, le produit intérieur brut, la production industrielle et les ventes au détail.
Il était d'autre part à noter samedi que l'excédent de son commerce extérieur diminué sans crier gare en septembre, alimentant les craintes au sujet des perspectives de croissance de la seconde économie mondiale.
Il a ainsi fondu de 28,6 à 15,2 milliards d'USD pour le momis passé, alors qu'il ne semblait pas devoir passer sous les 27,7 milliards.
Les exportations ont ainsi reculé de 0,3% d'une année sur l'autre, alors qu'un bond de 6% était espéré pour prolonger les 7,2% d'août.
Sa voracité pétrolière n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation de la demande.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour novembre se sont échangés à 102,02 USD le baril à la clôture des transactions, avec un recul de 0,96%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 100,60 USD, leur valeur la plus faible depuis le 3 juillet, après avoir pourtant fini la veille à 103,01 USD avec un sursaut de 1,38%.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 100,32 USD, leur plancher déjà évoqué, et rencontrer de la résistance à court terme à 103,57 USD, leur pic du 10 octobre.
Ils auront ainsi laissé échapper 1,75% pour leur quatrième déconvenue hebdomadaire en cinq semaines.
Les yeux étaient tournés vers le deuxième jour de débats entre l'administration Obama et l'opposition républicaine, dans le but de relancer les services d'état en sommeil depuis le début du mois, et relever le plafond d'endettement national, qui inquiète de plus en plus les observateurs.
Un défaut de paiement risque ainsi d'avoir lieu le 17 octobre en l'absence de résolution de ce conflit.
L'angoisse des conséquences de cette cacophonie sur les besoins en or noir s'est intensifiée après que les autorités des Etats-Unis aient constaté dans le cadre de leur inventaire du mercredi que les réserves du pays avaient dépassé les prédictions en accumulant 6,8 millions de barils la semaine passée au lieu des 1,5 millions envisagés.
Elles se situaient du coup à 370,5 milions de barils, leur niveau le plus élevé depuis juillet.
Les incertitudes au sujet des aides de la Réserve Fédérale n'étaient pas non plus en reste.
Il avait été révélé mercredi que sa décision de ne pas fermer les robinets avait été prise "de justesse" pour septembre, mais que tous les membres de son conseil directeur sauf un avaient opté pour le statu quo.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour novembre ont pour leur part laissé échapper 0,47% vendredi pour glisser à 111,28 USD du baril.
Leurs cours, établis à Londres, ont tout de même terminé la semaine avec un sursaut de 1,63%, pour s'établir à 9,26 USD de mieux que leurs homologues américaines, leur écart le plus important en quatre mois.
Ils avaient bondi hier en raison d'évènements touchant la Libye jetant une ombre sur la production de cette dernière.
Un groupe d'anciens rebelles dirigés par le ministère de l'intérieur avait en effet exfiltré mercredi le premier ministre Ali Zaidan d'un hôtel de Tripoli pour l'emmener en un lieu inconnu, après quoi il avait été relâché, les autorités déclarant qu'il avait été arrêté sur la foi d'informations erronées selon lesquelles un mandat avait été émis à son encontre.
Le pays détient les puits les plus importants d'Afrique, et la zone du Maghreb et du Moyen-Orient était responsable de 36% de la production mondiale et abritait 52% des réserves prouvées en 2012.
L'évolution des pourparlers politiques à Washington sera au centre des débats de la semaine prochaine.
Il ne faudra pas non plus négliger la série de résultats de la Chine, portant notamment sur l'inflation, le produit intérieur brut, la production industrielle et les ventes au détail.
Il était d'autre part à noter samedi que l'excédent de son commerce extérieur diminué sans crier gare en septembre, alimentant les craintes au sujet des perspectives de croissance de la seconde économie mondiale.
Il a ainsi fondu de 28,6 à 15,2 milliards d'USD pour le momis passé, alors qu'il ne semblait pas devoir passer sous les 27,7 milliards.
Les exportations ont ainsi reculé de 0,3% d'une année sur l'autre, alors qu'un bond de 6% était espéré pour prolonger les 7,2% d'août.
Sa voracité pétrolière n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation de la demande.