PARIS (Reuters) - Société générale (EPA:SOGN), troisième banque française par la capitalisation, s'apprête à supprimer environ 900 postes en France, ont déclaré deux sources proches du dossier, alors que son directeur général Slawomir Krupa cherche à réduire les coûts pour augmenter les bénéfices.
Les suppressions d'emplois concerneront principalement le support informatique et d'autres fonctions centrales du groupe au siège du prêteur, dans le quartier d'affaires de La Défense, ont indiqué les sources.
Elles se feront par le biais de départs volontaires, ont ajouté les sources, qui ont requis l'anonymat car la réduction des effectifs n'a pas encore été annoncée.
Le quotidien économique Les Echos, qui a publié l'information plus tôt dans la journée, a rapporté que des annonces devraient être faites lundi en interne.
Le nombre exact de suppressions d'emplois se situera entre 900 et 1.000, ce qui représente moins de 2% de l'effectif total en France, a précisé l'une des sources.
Société Générale, qui a refusé de commenter l'information, emploie 112.000 salariés dans le monde, dont 52.000 en France, selon son dernier rapport semestriel.
La banque doit publier ses comptes financiers pour 2023 le 8 février.
Chargé de relancer le cours de l'action et la rentabilité du groupe, Slawomir Krupa a annoncé aux investisseurs en septembre dernier qu'il visait des économies brutes de coûts d'environ 1,7 milliard d'euros à horizon 2026, dont 40% d'économies nouvelles.
(Reportage Mathieu Rosemain, avec Michel Rose et Jean-Stéphane Brosse, version française Kate Entringer)