C'est carrément inespéré ! Le Dow Jones prend +1,25%, le 'S&P' +1,4% et le Nasdaq +1,75%... et le Russel-2000 reprend +1,5%.
Sur la semaine écoulée, le 'Dow' et le 'S&P' engrangent +1%, un score intégralement réalisé au cours de l'après-midi, durant les 90 dernières minutes de la séance.
Wall Street a donc terminé aux antipodes de son entame de séance carrément déprimante (-1,5%), dans le sillage des chiffres dévoilés ce vendredi par le Département du Travail et qui ont semblé pulvériser toute forme d'optimisme pour le court ou le moyen terme.
Le dernier bastion d'une croissance sous-jacente -l'emploi- aurait apparemment rendu les armes en août et en septembre.
Les Etats Unis n'auraient généré que 142.000 nouveaux postes non agricoles le mois dernier (dont 118.000 dans le privé), là où le consensus tablait sur environ 200.000 (après 173.000, chiffre révisé à la baisse au mois d'août).
Le taux de chômage des Etats-Unis s'est toutefois maintenu à 5,1%, conformément à l'estimation moyenne des économistes... mais le taux de participation au marché du travail s'est encore dégradé de -0,2 point à 62,4% (encore un très mauvais symptôme qui dément l'illusion du plein emploi).
Déception également avec des salaires qui stagnent et affichent un croissance de +2,2% en rythme annuel contre +2,4% anticipé (ce qui est déjà très faible historiquement).
Plus le temps passe, moins les conditions semblent réunies pour une 'normalisation' de la politique monétaire: l'emploi était le seul voyant économique US qui clignotait encore au vert mais il vient de passer à l'orange et certains l'anticipent déjà au rouge d'ici la fin de l'année.
Alors que Wall Street chutait de -1,5% vers 15H35, le rendement des T-Bonds US a décroché de -15Pts (à 1,91%), marquant l'enfoncement du seuil des 2%, sensé refléter le niveau de croissance et d'inflation aux Etats Unis à moyen terme.
Même si les T-Bonds affichent 1,99% ce soir (soit -7Pts par rapport à jeudi, et -22Pts sur la semaine écoulée), les marchés intègrent que la hausse de taux sera repoussée à février 2016 par la FED, voir peut-être de 6 mois.
C'est comme si la FED avait réduit de 25Pts de base son loyer de l'argent cette semaine alors qu'il est sensé être rehaussé de 100Pts d'ici 12 mois.
La fin de la semaine a été marquée par une beau rebond des valeurs pétrolières comme Chesapeake +9,4%, Marathon Oil +9%, Transocean +8,4%, Freeport Mc Moran +8,35%, Devon +8%, Anadarko +5,5%, Halliburton +5,4%, Kinder Morgan +4,5%, Chevron +4%.
Le Nasdaq a bénéficié du rebond des 'biotechs/pharmas' (Vertex +7,4%, Mylan (NASDAQ:MYL) +5,4%, Alexion +5,25%, Celgene +3,1%, Biomarin +2,9%) puis de quelques grosses 'technos' comme Baidu +8%, Micron +7,7%, Yahoo +6,25%, Qualcomm +3,6%, Tesla +3,2%.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Sur la semaine écoulée, le 'Dow' et le 'S&P' engrangent +1%, un score intégralement réalisé au cours de l'après-midi, durant les 90 dernières minutes de la séance.
Wall Street a donc terminé aux antipodes de son entame de séance carrément déprimante (-1,5%), dans le sillage des chiffres dévoilés ce vendredi par le Département du Travail et qui ont semblé pulvériser toute forme d'optimisme pour le court ou le moyen terme.
Le dernier bastion d'une croissance sous-jacente -l'emploi- aurait apparemment rendu les armes en août et en septembre.
Les Etats Unis n'auraient généré que 142.000 nouveaux postes non agricoles le mois dernier (dont 118.000 dans le privé), là où le consensus tablait sur environ 200.000 (après 173.000, chiffre révisé à la baisse au mois d'août).
Le taux de chômage des Etats-Unis s'est toutefois maintenu à 5,1%, conformément à l'estimation moyenne des économistes... mais le taux de participation au marché du travail s'est encore dégradé de -0,2 point à 62,4% (encore un très mauvais symptôme qui dément l'illusion du plein emploi).
Déception également avec des salaires qui stagnent et affichent un croissance de +2,2% en rythme annuel contre +2,4% anticipé (ce qui est déjà très faible historiquement).
Plus le temps passe, moins les conditions semblent réunies pour une 'normalisation' de la politique monétaire: l'emploi était le seul voyant économique US qui clignotait encore au vert mais il vient de passer à l'orange et certains l'anticipent déjà au rouge d'ici la fin de l'année.
Alors que Wall Street chutait de -1,5% vers 15H35, le rendement des T-Bonds US a décroché de -15Pts (à 1,91%), marquant l'enfoncement du seuil des 2%, sensé refléter le niveau de croissance et d'inflation aux Etats Unis à moyen terme.
Même si les T-Bonds affichent 1,99% ce soir (soit -7Pts par rapport à jeudi, et -22Pts sur la semaine écoulée), les marchés intègrent que la hausse de taux sera repoussée à février 2016 par la FED, voir peut-être de 6 mois.
C'est comme si la FED avait réduit de 25Pts de base son loyer de l'argent cette semaine alors qu'il est sensé être rehaussé de 100Pts d'ici 12 mois.
La fin de la semaine a été marquée par une beau rebond des valeurs pétrolières comme Chesapeake +9,4%, Marathon Oil +9%, Transocean +8,4%, Freeport Mc Moran +8,35%, Devon +8%, Anadarko +5,5%, Halliburton +5,4%, Kinder Morgan +4,5%, Chevron +4%.
Le Nasdaq a bénéficié du rebond des 'biotechs/pharmas' (Vertex +7,4%, Mylan (NASDAQ:MYL) +5,4%, Alexion +5,25%, Celgene +3,1%, Biomarin +2,9%) puis de quelques grosses 'technos' comme Baidu +8%, Micron +7,7%, Yahoo +6,25%, Qualcomm +3,6%, Tesla +3,2%.
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